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Ancien forum : Intensification de l'extinction des espèces

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jardinature
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Ancien forum : Intensification de l'extinction des espèces

Message par jardinature » dim. 27 févr. 2005, 21:13

Du puissant requin à l'humble grenouille, la diversité biologique de la planète s'appauvrit à un rythme sans précédent.

L'état de la diversité biologique mondiale s'aggrave nettement et les 4000 à 5000 participants représentant notamment le secteur privé et des organisations gouvernementales et non gouvernementales, chercheront des moyens d'inverse cette tendance. Ils attireront notamment l'attention de la communauté internationale sur le fait que la disparition des espèces a des implications cruciales pour le bien-être de l'homme et que la préservation de la diversité biologique est indispensable pour gérer les risques que cela peut engendrer pour le développement durable.

De bonnes nouvelles tout de même : Les mesures de conservation ont déjà donné des résultats positifs et un quart des espèces d'oiseaux menacés de la planète en ont bénéficié.
Mais il faut les multiplier et mieux les cibler grâce aux informations toujours plus précises dont nous pouvons disposer. Il faut donc davantage de ressources, les utiliser de façon plus efficace, et créer de nouvelles coalitions à travers tous les secteurs de la société.

Voici quelques-uns des principaux messages que l'on peut tirer de l'ouvrage intitulé A Global Species Assessment , basé sur la version 2004 de la Liste rouge de l'UICN des espèces menacées et publié conjointement avec celle-ci. Il s'agit de la plus importante évaluation jamais entreprise de l'état de la diversité biologique mondiale.

Ce document met en évidence les tendances en matière de diversité biologique sur les quatre dernières années depuis la dernière analyse d'envergure, réalisée en 2000, et comprend, pour la première fois, une évaluation complète des amphibiens, des cycadées (un ancien groupe de végétaux) et des conifères, ainsi que des études de cas régionales. Elle met également en évidence les espèces dont le risque d'extinction est majeur, en précisant leur aire de répartition et les menaces auxquelles elles sont confrontées.

"Les gouvernements commencent à apprécier la valeur de la diversité biologique et son rôle essentiel pour le bien-être des populations. Les espèces fournissent des aliments, des médicaments, des combustibles et des matériaux de construction; elles contribuent à filtrer l'eau, à décomposer les déchets, à produire les sols et à féconder les plantes cultivées. Cette réalité est de plus en plus admise mais les gouvernements doivent mobiliser beaucoup plus de ressources. Le secteur privé a également un rôle central à jouer en veillant à rechercher et en promouvant une utilisation durable des ressources naturelles vivantes de la planète," a déclaré M. David Brackett, Président de la Commission de la sauvegarde des espèces de l'UICN.

En 1996 il avait été indiqué qu'une espèce d'oiseaux sur huit (12%) et une espèce de mammifères sur quatre (23%) étaient menacées d'extinction (entrant dans les catégories En danger critique d'extinction, En danger ou Vulnérable). A cette sinistre énumération s'ajoute maintenant une espèce d'amphibiens sur trois (32%) et près de la moitié (42%) des espèces de tortues, qu'elles soient terrestres ou aquatiques.

Les amphibiens dépendant de l'eau douce, leur déclin catastrophique doit être interprété comme un signal d'alerte pour ce qui est de l'état des ressources en eau de la planète.
On connaît moins l'état des habitats d'eau douce que celui des habitats terrestres mais les données disponibles montrent qu'il est tout aussi dégradé. Plus de la moitié (53%) des poissons d'eau douce endémiques de Madagascar sont menacés d'extinction.

Les profondeurs océaniques n'offrent qu'un refuge limité aux nombreuses espèces marines proches de l'extinction du fait d'une surexploitation. Parmi les espèces de requins et de raies qui ont fait l'objet d'une évaluation, près d'une sur cinq (18%) est menacée.
De nombreuses espèces végétales ont également été évaluées, mais seuls les conifères et les cycadées l'ont été de façonexhaustive, avec respectivement 25% et 52% d'espèces menacées.

Pour la première fois, l'évaluation comporte l'Indice liste rouge, un nouvel outil permettant de mesurer les tendances en matière de risque d'extinction. Il met en effet en évidence, pour un groupe particulier, l'évolution globale de la menace dans le temps (risque d'extinction projeté) . Cet indice deviendra un outil majeur pour mesurer les modifications de la diversité biologique. Un indice liste rouge est actuellement disponible pour les oiseaux et les amphibiens et montre que leur état s'est constamment dégradé depuis les années 1980.

«On sait déjà que 15.589 espèces sont menacées d'extinction mais il s'agit là d'une sous-estimation importante de leur nombre véritable car seule une petite partie des espèces connues ont fait l'objet d'une évaluation. Beaucoup reste à faire pour mieux connaître des habitats particulièrement riches en espèces, tels que les forêts tropicales ou les écosystèmes d'eau douce ou marine ainsi que certains groupes revêtant une importance majeure pour la diversité biologique, comme les invertébrés, les végétaux et les champignons » a déclaré Craig Hilton-Taylor, Chargé de Programme pour la Liste rouge.

Le déclin des espèces est imputable directement ou indirectement à l'Homme. La destruction et la dégradation des habitats constituent les principales menaces mais il faut y ajouter la surexploitation aux fins de production alimentaire ou pour le commerce des animaux de compagnie ou des produits médicamenteux, l'introduction d'espèces, la pollution et les maladies. Le changement climatique est également de plus en plus incriminé.

"Il est évident que les menaces pesant sur nos espèces sont sérieuses et s'aggravent. Nous pouvons continuer à évaluer et à déplorer la perte de la biodiversité mondiale ou nous pouvons agir ! Nous devons redéfinir et repenser la manière dont la société doit réagir à cette menace mondiale" estime Achim Steiner, Directeur général de l'UICN.

"L'Homme est responsable de la plupart des menaces qui pèsent sur la biodiversité et lui seul pourra permettre d'éviter que de nombreuses espèces ne s'éteignent. Il y a de nombreux exemples d'espèces sauvées alors qu'elles étaient au bord de l'extinction comme le rhinocéros blanc du Sud et le putois à pieds noirs et, tout autour de la planète, des milliers de personnes totalement dévouées font de leur mieux pour renverser la tendance actuelle. Mais cela ne peut pas continuer à être la responsabilité de la communauté environnementale uniquement. Les gouvernements et les entreprises doivent également s'impliquer" a-t-il ajouté.
Depuis la publication de la Liste rouge 2003, 15.633 entrées ont été ajoutées et 3.579 espèces ont fait l'objet d'une nouvelle évaluation. La Liste des espèces menacées compte maintenant 7.266 espèces animales et 8.323 espèces de végétaux et de lichens. Au total, 784 espèces animales et végétales sont aujourd'hui considérées comme éteintes et 60 espèces supplémentaires ne survivent qu'en captivité ou en culture.

Depuis 2003. La Liste a connu quelques changements significatifs, notamment quelques sérieuses aggravations, comme pour l'olivier de St Hélène (passant d'Eteint à l'état sauvage à Eteint), la corneille d'Hawaï (de En danger critique d'extinction à Eteint à l'état sauvage), le puffin des Baléares (de Quasi menacé à En danger critique d'extinction), un grand lézard de l'île d'Hispaniola, Celestus warreni (de Quasi menacé à En danger critique d'extinction), et un bégonia africain, Begonia oxyanthera (de Quasi menacé à Vulnérable).

Mais il y a également eu des améliorations, comme pour la loutre d'Europe, espèce qui est passée du rang de menacé à celui de quasi menacé, ainsi que le pigeon impérial de l'île Christmas (de En danger critique d'extinction à Vulnérable).

L'analyse de 2004 montre que les espèces menacées sont souvent concentrées dans les zones à forte densité démographique, et notamment dans une grande partie de l'Asie et dans certaines zones d'Afrique. L'un des principaux défis de la conservation consistera donc à concilier la pression exercée sur l'environnement par de grandes populations humaines et la protection de la diversité biologique dont tant de gens dépendent.

Source : www.iucn.org
Modifié en dernier par jardinature le ven. 08 avr. 2005, 14:57, modifié 3 fois.
Yves Wouters
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Amphibiens...

Message par jardinature » dim. 27 févr. 2005, 21:14

Posté par Jardaqua

Pour confirmer le dernier message d'Yves,une étude très sérieuse vient de confirmer qu'un 1/3 des èspèces d'amphibiens sur les 5743 recensées ds le monde sont menacées d'extinction.C'est un constat alarmant qui ressort d'une vaste étude menée sur 3 ans ds 60 pays du monde!
Les principales causes de ce déclin sont:
+la pollution principalement par les pesticides
+les maladies
+les modifications climatiques( ds ce domaine on ne connait encore peu de choses car les chercheurs ne se sont pas encore tellement penchés sur ce PB).Pour ma part je pense que le réchauffement climatique général nous réserve de grandes surprises!!!Pour l'instant la seule biblio qu'on puisse trouver est anglo-saxone sur ce sujet et n'est pas encore très développée.

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