"Earth Hour", c'est ce soir...
Posté : sam. 31 mars 2012, 15:33
Des millions de lumières éteintes à partir de 20h30 locales samedi
Des millions de terriens vont éteindre samedi leurs lumières pendant une heure sur toute la planète, en signe d’engagement pour lutter contre le réchauffement climatique. Cette opération sera photographiée de l’espace par un astronaute.
De la place Tahrir au Caire à l’Empire State Building de New York, des milliers de villes dans quelque 150 pays et territoires devraient éteindre les éclairages de leurs monuments pendant 60 minutes, à partir de 20h30 locales. Earth Hour devient ainsi “ un signe fort et visible pour une meilleure protection du climat ”, estime le WWF.
La sixième édition de cette opération, lancée à l’origine par Sydney, compte cette année quelques nouveaux arrivants comme la Libye, l’Irak et la station spatiale internationale (ISS), qui suivra la vague d’extinction des lumières sur son parcours autour du globe.
L’an dernier, 5.251 villes et 1,8 milliard de personnes dans 135 pays avaient pris part à l’événement, selon le WWF.
Les lumières éteintes suivront les fuseaux horaires. L’opéra de Sydney et le pont Harbour Bridge devaient être les premiers à plonger dans l’obscurité à partir de 11h30 et devaient être suivis par la grande tour de Tokyo, la Taipei 101 de Taiwan et la Grande Muraille de Chine.
Après l’Asie, les lumières s’éteindront à Dubaï, Paris avec entre autres la Tour Eiffel, Rome avec la coupole de la Basilique Saint Pierre et Londres avec Buckingham Palace.
À Bruxelles, la tour Reyers, la basilique de Koekelberg, l’église Sainte-Marie de Schaerbeek ou encore le Kaaitheater seront plongés dans le noir, tandis que six stations de métro de la Stib verront leur éclairage diminué à cette occasion.
"Earth Hour", c'est ce soir...
L’éclairage public coûte cher aux communes. Viroinval opte pour une technique qui réduit l’intensité de la lumière et… la facture.
Ce samedi, c’est l’Earth Hour, une action du WWF qui vise à sensibiliser le public au problème du réchauffement climatique. A 20h30, les citoyens, les pouvoirs publics et les entreprises partout dans le monde sont invités à éteindre les lumières pendant une heure.
Soixante minutes pour l’environnement, c’est bien, mais économiser l’énergie toute l’année, c’est mieux, pour le portefeuille aussi. Un message que les communes ont bien compris. Dans la province de Namur, Viroinval, par exemple, va rénover d’ici peu le centre de Dourbes, l’un des villages de l’entité. Dans ce cadre, l’éclairage public sera entièrement refait. Pour le bourgmestre, Bruno Buchet, l’objectif est triple : "Des économies d’énergie, moins de pollution lumineuse et une plus grande convivialité dans le cœur de Dourbes."
L’AIEG, l’intercommunale d’électricité, a donc proposé " une nouvelle manière de s’éclairer, qui commence à se démocratiser : le dimming ", explique Soufiane Kadari, l’ingénieur principal. Le dimming, quèsaco ? C’est un système qui permet de diminuer l’intensité des luminaires, durant une partie de la nuit. " L’éclairage reste tout à fait correct, et pour une réduction du flux de 50 %, l’économie est de 40 % en kWh ." D’autres spécialistes se montrent plus prudents et évoquent plutôt le chiffre de 30 %.
Le dimming peut être installé directement sur les points lumineux pour en moduler la puissance ou être centralisé à partir des cabines électriques. Par rapport à la pollution lumineuse, les nouveaux réverbères de Dourbes permettront de concentrer la lumière vers la route, sans éclairer inutilement le ciel. " Ils seront également équipés d’ampoules à lumière blanche qui ont l’avantage de donner un bon rendu des couleurs et de faire ressortir l’aspect esthétique du lieu" , ajoute M. Kadari. Le projet, qui sera concerté avec la population en avril, s’élève à environ 50 000 euros, dont 40 % pris en charge par l’AIEG.
Un coût pour Viroinval, mais qui s’avère indispensable pour le moyen et le long terme, comme l’explique le bourgmestre : " Avant la libéralisation en 2007, les communes payaient un prix plancher pour l’électricité. Aujourd’hui, l’éclairage public est au même prix que le résidentiel. Avec l’augmentation du prix de l’énergie, les communes ne pourront bientôt plus supporter de telles charges."
D’autres villes ont d’ailleurs déjà sauté le pas du dimming, d’après Jean-Michel Brebant, le porte-parole d’Ores, la société responsable de la gestion des réseaux d’électricité de cent nonante-huit communes wallonnes. " A Binche, le système a été installé sur certains lampadaires, et des projets sont prêts entre autres à Courcelles, Marche-en-Famenne et Pont-à-Celles." Il s’agit ici d’une réduction de l’intensité luminaire par luminaire.
Le dimming centralisé est quant à lui actuellement testé dans plusieurs grandes villes comme Charleroi, Mons et Tournai. Vu le contexte économique, énergétique et environnemental, il y a fort à parier cette nouvelle technologie fera encore parler d’elle dans les mois et les années à venir.
Sources : Lalibre, Belga
Liens :
http://earthhour.fr/
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html
http://www.liberation.fr/depeches/01012 ... martphones
Des millions de terriens vont éteindre samedi leurs lumières pendant une heure sur toute la planète, en signe d’engagement pour lutter contre le réchauffement climatique. Cette opération sera photographiée de l’espace par un astronaute.
De la place Tahrir au Caire à l’Empire State Building de New York, des milliers de villes dans quelque 150 pays et territoires devraient éteindre les éclairages de leurs monuments pendant 60 minutes, à partir de 20h30 locales. Earth Hour devient ainsi “ un signe fort et visible pour une meilleure protection du climat ”, estime le WWF.
La sixième édition de cette opération, lancée à l’origine par Sydney, compte cette année quelques nouveaux arrivants comme la Libye, l’Irak et la station spatiale internationale (ISS), qui suivra la vague d’extinction des lumières sur son parcours autour du globe.
L’an dernier, 5.251 villes et 1,8 milliard de personnes dans 135 pays avaient pris part à l’événement, selon le WWF.
Les lumières éteintes suivront les fuseaux horaires. L’opéra de Sydney et le pont Harbour Bridge devaient être les premiers à plonger dans l’obscurité à partir de 11h30 et devaient être suivis par la grande tour de Tokyo, la Taipei 101 de Taiwan et la Grande Muraille de Chine.
Après l’Asie, les lumières s’éteindront à Dubaï, Paris avec entre autres la Tour Eiffel, Rome avec la coupole de la Basilique Saint Pierre et Londres avec Buckingham Palace.
À Bruxelles, la tour Reyers, la basilique de Koekelberg, l’église Sainte-Marie de Schaerbeek ou encore le Kaaitheater seront plongés dans le noir, tandis que six stations de métro de la Stib verront leur éclairage diminué à cette occasion.
"Earth Hour", c'est ce soir...
L’éclairage public coûte cher aux communes. Viroinval opte pour une technique qui réduit l’intensité de la lumière et… la facture.
Ce samedi, c’est l’Earth Hour, une action du WWF qui vise à sensibiliser le public au problème du réchauffement climatique. A 20h30, les citoyens, les pouvoirs publics et les entreprises partout dans le monde sont invités à éteindre les lumières pendant une heure.
Soixante minutes pour l’environnement, c’est bien, mais économiser l’énergie toute l’année, c’est mieux, pour le portefeuille aussi. Un message que les communes ont bien compris. Dans la province de Namur, Viroinval, par exemple, va rénover d’ici peu le centre de Dourbes, l’un des villages de l’entité. Dans ce cadre, l’éclairage public sera entièrement refait. Pour le bourgmestre, Bruno Buchet, l’objectif est triple : "Des économies d’énergie, moins de pollution lumineuse et une plus grande convivialité dans le cœur de Dourbes."
L’AIEG, l’intercommunale d’électricité, a donc proposé " une nouvelle manière de s’éclairer, qui commence à se démocratiser : le dimming ", explique Soufiane Kadari, l’ingénieur principal. Le dimming, quèsaco ? C’est un système qui permet de diminuer l’intensité des luminaires, durant une partie de la nuit. " L’éclairage reste tout à fait correct, et pour une réduction du flux de 50 %, l’économie est de 40 % en kWh ." D’autres spécialistes se montrent plus prudents et évoquent plutôt le chiffre de 30 %.
Le dimming peut être installé directement sur les points lumineux pour en moduler la puissance ou être centralisé à partir des cabines électriques. Par rapport à la pollution lumineuse, les nouveaux réverbères de Dourbes permettront de concentrer la lumière vers la route, sans éclairer inutilement le ciel. " Ils seront également équipés d’ampoules à lumière blanche qui ont l’avantage de donner un bon rendu des couleurs et de faire ressortir l’aspect esthétique du lieu" , ajoute M. Kadari. Le projet, qui sera concerté avec la population en avril, s’élève à environ 50 000 euros, dont 40 % pris en charge par l’AIEG.
Un coût pour Viroinval, mais qui s’avère indispensable pour le moyen et le long terme, comme l’explique le bourgmestre : " Avant la libéralisation en 2007, les communes payaient un prix plancher pour l’électricité. Aujourd’hui, l’éclairage public est au même prix que le résidentiel. Avec l’augmentation du prix de l’énergie, les communes ne pourront bientôt plus supporter de telles charges."
D’autres villes ont d’ailleurs déjà sauté le pas du dimming, d’après Jean-Michel Brebant, le porte-parole d’Ores, la société responsable de la gestion des réseaux d’électricité de cent nonante-huit communes wallonnes. " A Binche, le système a été installé sur certains lampadaires, et des projets sont prêts entre autres à Courcelles, Marche-en-Famenne et Pont-à-Celles." Il s’agit ici d’une réduction de l’intensité luminaire par luminaire.
Le dimming centralisé est quant à lui actuellement testé dans plusieurs grandes villes comme Charleroi, Mons et Tournai. Vu le contexte économique, énergétique et environnemental, il y a fort à parier cette nouvelle technologie fera encore parler d’elle dans les mois et les années à venir.
Sources : Lalibre, Belga
Liens :
http://earthhour.fr/
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html
http://www.liberation.fr/depeches/01012 ... martphones
