Les Contes de Nodier
Posté : mar. 15 sept. 2009, 20:28
Nodier, Charles (1780-1844)
Écrivain des romans noirs et des contes fantastiques, et ami de Dumas.
Pour un livre
Il y a bien longtemps, lorsque j'étais enfant,
Je trouvai, le matin du premier jour de l'an,
Devant la cheminée, dans mon petit soulier,
Un livre merveilleux, les Contes de Nodier.
Je m'en souviens encor , après tous ces hivers.
Il était cartonné, couverture bleu vert,
Des illustrations en couleurs s'il vous plait....
Le sentiment que j'eus, ne l'oublierai jamais.
Je reçus le cadeau d'un air fort étonné.
Je ne pouvais penser qu'il m'était destiné.
Mais lorsque je compris qu'il était mien, alors,
Je le mis sur mon coeur, ce précieux trésor.
Qui dira la magie de ces contes jolis,
Don de rêve et d'amour. Chaque soir dans mon lit,
Je passai avec eux bien des heures d'éveil,
Et n'eus jusqu'au mot fin mon compte de sommeil.
La candeur s'est enfuie sur les ailes du temps.
J'ai vu bien des étés, vécu bien des printemps,
Mais tout au fond de moi ai gardé souvenance
Du charmant compagnon de ma petite enfance.
Je le relis parfois pour mon plus grand bonheur,
Car on reste toujours un enfant par le coeur,
Et n'oublierai jamais jusqu'à mon jour dernier,
La joie de mes sept ans, les Contes de Nodier
Écrivain des romans noirs et des contes fantastiques, et ami de Dumas.
Pour un livre
Il y a bien longtemps, lorsque j'étais enfant,
Je trouvai, le matin du premier jour de l'an,
Devant la cheminée, dans mon petit soulier,
Un livre merveilleux, les Contes de Nodier.
Je m'en souviens encor , après tous ces hivers.
Il était cartonné, couverture bleu vert,
Des illustrations en couleurs s'il vous plait....
Le sentiment que j'eus, ne l'oublierai jamais.
Je reçus le cadeau d'un air fort étonné.
Je ne pouvais penser qu'il m'était destiné.
Mais lorsque je compris qu'il était mien, alors,
Je le mis sur mon coeur, ce précieux trésor.
Qui dira la magie de ces contes jolis,
Don de rêve et d'amour. Chaque soir dans mon lit,
Je passai avec eux bien des heures d'éveil,
Et n'eus jusqu'au mot fin mon compte de sommeil.
La candeur s'est enfuie sur les ailes du temps.
J'ai vu bien des étés, vécu bien des printemps,
Mais tout au fond de moi ai gardé souvenance
Du charmant compagnon de ma petite enfance.
Je le relis parfois pour mon plus grand bonheur,
Car on reste toujours un enfant par le coeur,
Et n'oublierai jamais jusqu'à mon jour dernier,
La joie de mes sept ans, les Contes de Nodier