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Bonjour Renée Jeanne,

Quelle merveille ce poème ! A chaque fois, je suis comblée mais ici il me parle d'autant plus que je suis fort sensible aux petites joies que nous offre la nature et je trouve que vous avez très bien trouvé les mots pour parler à un insensible. Merci et =D> =D> =D>

Ce poème nous rappelle que la nature est merveilleuse et nous offre tellement de bonheur si nous prenons bien le temps de l'écouter et de l'observer.

Bon week end,

Superbe Renée !

A en faire pleurer ...........

Bravo à toi qui décrit si bien ce que l'on a dans son coeur
=D>
Bravo aussi pour la jolie photo

Les êtres insensibles me désespèrent, mais moi qui suis hyper sensible, j'ai bien du mal à me supporter quelque fois

Bonjour Renée Jeanne,

Encore une fois magnifique et criant de vérité =D> =D> =D>

Bonne soirée Renée et continues tes merveilles =D>

Bonsoir,

Renée j'ai repensé à l'insensible :

Peut être voulait il ou elle se protéger du monde extérieur qui l'avait blessé , et ainsi( il) se repliait sur ( lui même)...

Cette personne devait, en fait souffrir ...........

Enfin je te racontes cela, car il m'est arrivé de ne plus être réceptive, et de marcher comme un "robot" ignorant les belles choses de la vie

Je te comprends, mumu.
Mais non, crois-moi, ce sentiment était viscéral chez le personnage que j'ai pris en exemple.
Seul le côté matériel des choses l'intéressait...

Bonjour RENEE-JEANNE

Encore une fois merci pour ce magnifique texte, ode à la nature que l'homme ne prend plus le temps de contempler.

Comment ne pas être sensible à vos rimes ? Moi elles me touchent à chaque fois en plein coeur et renforcent mon amour de la poésie et de la nature.

Après avoir lu ce poème, j'ai passé un moment à regarder la neige et les oiseaux à travers la fenêtre et vous avez raison, il faut prendre le temps de contempler ce que nous avons autour de nous et lever les yeux.

Merci, merci, pour votre authenticité et votre sensibilité.

Bonne journée, bonne semaine et bonne fin d'automne, Pascal.

renée jeanne mignard a écrit :

Ma rivière, l'Indre en automne

A un insensible

Ne parle pas d’amour, toi, qui jamais encore
N’a parfois pris le temps d’écouter un oiseau,
Que laisse indifférent la beauté de l’aurore,
Le parfum de la rose, ou le gel du ruisseau.

Tu marches le front bas, sans redresser la tête,
Tu poursuis ton chemin sans observer, sans voir
Tous les trésors qui sont offerts à notre quête,
Tu n’en sais rien, comment pourrais-tu le savoir ?

Tu n’as pas un regard pour l’ormeau qui bourgeonne,
Pas plus que pour la fleur qui va s’épanouir.
Tu ne sais même pas que l’érable d’automne
Revêt mille couleurs avant de s’endormir.

As-tu déjà rêvé sur les berges de l’Indre,
A l’heure où le soleil darde ses premiers feux?
Miroir aux reflets d’or, dans ce décor à peindre,
Notre douce rivière est merveille à nos yeux.

La splendeur d’un jardin va te laisser de marbre,
Parcourir un sous-bois ne t’a jamais ému,
Quand gazouille un pinson sur la branche d’un arbre,
Cela t’importe peu, tu n’as rien entendu.

Pourtant ne crois-tu pas que dans ce monde infâme,
Aimer ce qui est beau peut consoler de tout?
Il faut donner au cœur l’extase qu’il réclame,
Le tien reste muet, il est vide surtout.

Et tu vivras ton temps sans que dame Nature,
N’ait éveille en toi l’émoi, pas un seul jour.
Tu t’en moques, dis-tu, j’en accepte l’augure,
Mais alors, s’il te plaît, ne parle pas d’amour.

je ne m'en lasse pas de tes poésies =D>