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Dossiers Jardinature

 

 

 

Les maladies des rosiers (par Léa)

 

 

Mieux vaut prévenir que guérir 

Les rosiers sont sensibles aux maladies, même s’ils sont vendus parfois avec ce commentaire « résistants aux maladies ».

 

Les principales maladies du rosier sont : la maladie du blanc ou oïdium et celle des taches noires. Mais il est bon de savoir qu’un rosier tient bon et meurt rarement de maladie. 

Maladies contagieuses ? Oui, d’un rosier à un autre, et hop : tout le massif, tout le rang y passe. Certains rosiers pourtant ne seront pas contaminés ; certaines variétés sont plus résistantes que d’autres. Et les conditions de culture jouent pour beaucoup. 



Quand faut-il traiter ? 

Le traitement préventif est efficace, mais demande du temps, peut coûter cher, et parfois se révéler inutile à cause de conditions météorologiques désastreuses. 

En traitement curatif, une fois que la maladie est installée, il faut traiter régulièrement. 


Traitement chimique ou biologique 

Les traitements biologiques sont efficaces en préventif : 
- pulvérisation de purin d’orties, et les pucerons iront ailleurs. 
- pulvérisation de décoction de prêle, l’oïdium sera « plus faible » (normalement). 

En curatifs, les moyens biologiques sont efficaces, s’ils correspondent exactement à la maladie : 
- coccinelles contre les pucerons 
- phytoseiulus contre les acariens. 

Les traitements curatifs sont plus souvent chimiques, surtout en ce qui concerne les champignons. Il n’y a pas encore, à ma connaissance, des moyens de lutte curative, efficace et biologique. 

Conseil : surveillance le plus souvent possible des feuilles ; c’est là que se développent généralement les maladies. Il s'agit de guetter la moindre apparition puis d’intervenir de suite pour avoir de belles roses sur des rosiers sains.

Photo Gérard Lorriaux 




Les maladies 

ACARIENS 

Symptômes : végétation ralentie, pousses qui se recroquevillent, feuillage grisâtre, taches beige sur les feuilles, petites toiles, minuscules bestioles. 

Identification :

Acariens

 

 

 

Causes : petites araignées qui piquent les feuilles, et affaiblissent la plante. Multiplication très rapide de ces acariens par temps chaud et sec. Principalement en été, de juin à septembre. 

Lutte biologique
- seuls les « phytoseiulus et amblyseius » (acariens prédateurs des araignées rouges) peuvent être utilisés. On peut se les procurer en jardinerie spécialisée, ou auprès de spécialistes de lutte biologique. 
- pulvériser de l’eau chaque jour sur le feuillage, les acariens n’aiment pas cela, mais attention cela peut provoquer d’autres maladies. 

Lutte chimique
Traitements acaricides (insecticide) 

Comment éviter les acariens ?
- en période sèche, arroser le pied des rosiers sans excès. 
- en période sèche, pulvériser de temps en temps de l’eau sur les feuilles, à la nuit tombée.

 


BOTRYTIS 

Symptômes : pétales, base des fleurs, jeunes feuilles, sont piquetés de points rouges (comme la rougeole) ; 
les fleurs fanent de suite, les boutons pourrissent et sont recouvert d’une poussière grise/marron. 

Identification
Botrytis

Causes : c’est un champignon, fort connu pour les viticulteurs : la pourriture noble, ou pourriture grise, ou botrytis. Il apparaît toujours à cause d’une humidité ambiante persistante, d’un sol mal drainé, trop lourd, compact. Les rosiers anciens sont plus sensibles que les rosiers à grosses fleurs. 

Lutte biologique : dans la phase : points rouges, la maladie n’est pas dangereuse ; c’est quand la pourriture grise est là... donc il faut éviter qu’elle apparaisse. Décoction de prêle et bouillie bordelaise sont très efficace. 


Lutte chimique : arroser le pied avec un fongicide, à base de fosétyl - aluminium, (fongicide du groupe des phosphonates = composé organophosphoré), dilué dans l’eau d’arrosage. Traitement efficace pendant un an, et terrasse le botrytis. 

Je conseille personnellement la bouillie bordelaise, si pas de prêle disponible dans le secteur. 

Comment éviter le botrytis ? 
Améliorer le drainage du sol, celui-ci ne doit pas être lourd, compact. 
Eviter les paillis en couches trop épaisses et les arrosages en goutte à goutte : ce sont des facteurs favorisant l’infection.

 

Photo Gérard Lorriaux

 


CHENILLES 

Symptômes
- feuilles grignotées de façon systématique, chenilles grises 
- feuilles croquées à plusieurs endroits, chenilles vertes (tenthrèdes ou mouches à scie, ce ne sont pas des vraies chenilles)
- les feuilles rongées en été et en automne, les noctuelles.

Identification :

Chenilles

 



Causes :

- tout rosier est susceptible d’être l’attaque de vraies ou fausses chenilles
- Tout dépend de la situation et de la variété : proximité de champs ou de lisières de forêts, proximité d’églantiers ; les insectes adultes volent de buisson en buisson pour pondre
- les rosiers botaniques à feuilles peu épaisses, (ex rosiers galliques) vont les attirer 
- les rosiers à feuilles épaisses, beaucoup moins 
- d’autres chenilles : les mineuses s’enroulent dans la feuille et la mangent tranquillement.

Lutte biologique
Les vraies chenilles peuvent être traitées avec une pulvérisation de « bacillus thuringiensis » (bactérie contre les chenilles), facile à trouver en jardinerie. Cette méthode est curative et non préventive. 

Lutte chimique
Pulvérisation d’insecticide (attention ! pas sur les fleurs). 

Comment éviter ?
Pas grand-chose à faire, l’insecte pondeur est volatile... On ne peut pas prévoir où il se posera pour pondre. On peut planter des plantes vaporeuses à coté des rosiers, genre graminées, gysophiles, pour piéger les pontes.

 

Et encore une belle rose de Gérard 

 


CHLOROSE 

Symptômes : les extrémités des feuilles palissent ; celles-ci passent du vert pâle au jaune-vert. La végétation ralentit puis s’arrête ; chez les rosiers à feuilles pourpres, elles deviennent rosées ; les cas extrêmes les feuilles deviennent blanches. 

Identification
Chlorose

Causes : carence en fer, qui participe à la synthèse de la chlorophylle. Plus fréquent dans les sols pauvres en fer, sols calcaires ; trop de pluie, sol « lavé ». 

Lutte biologique :
En prévention apporter du purin de consoude au pied des rosiers.

Lutte chimique
Dilué de la poudre anti-chlorose (fer) dans l’eau d’arrosage, tous les dix jours, jusqu’à complète disparition des symptômes ; il faudra ensuite continuer tous les deux mois. 

Comment éviter cette carence ? 
- L’apport de compost mûr ou de fumier décomposé, incorporé à la terre aux pieds des rosiers
- Apport d’engrais spécial rosiers enrichis aux oligoéléments qui contiennent du fer. 

Conseil : les produits du commerce « anti-chlorose » sont très efficaces. Mettre un objet (clou) rouillé en terre au rosier, ne sert à rien ; les racines des plantes ne peuvent pas assimiler le fer sous cette forme.

 

Rose du jardin cambrésien de Gérard. 

 


LES INSECTES 

Symptômes
Le bord des feuilles présentent des encoches profondes d’environ 5mn = otiorrhynque 
Les fleurs et parfois les feuilles sont comme coupées à l’emporte pièce en morceaux circulaires = abeille mégachile. 

Identification :
Insectes

Causes
- Les otiorrhynques montent du sol par les tiges des rosiers, et boulottent toute la nuit. 
Ils agissent surtout sur sol sec et temps doux. 
- les abeilles mégachiles sont une espèce d’abeilles solitaire du genre « mégachile ». Elles sont présentes quand il y a des vieux murs, des tas de bois, où elles peuvent faire leur nid individuel, dans lequel elles ramènent leur morceau de feuille. 

Lutte biologique :
- pour les abeilles, pas conseillé : elles sont considérées comme insectes utiles à la biodiversité, ce sont des insectes butineurs. Donc on leur pardonne...
- les otiorrhynques peuvent être attaqués, par pulvérisation d’arrosage, avec des nématodes parasite de l’otiorrhynque : hétérohabditis. Il faut généralement traiter le soir, les rosiers et le sol, sinon cela ne sert à rien. 

Lutte chimique :
- On fera rien contre l’abeille mégachile, puisque c’est une butineuse
- Contre l’otiorrhynque, tout produit contre les insectes du sol, et on traite le sol. 

Comment éviter ?
Le sol doit être régulièrement biné, sarclé, et éliminer toute couverture de feuilles au sol (les otiorrhynques se réfugient dedans). Mettre une plante couvre-sol dense. Pour les abeilles planter des fleurs plus hautes que les rosiers, elles iront sur celles-ci. 

Conseil : Combattre les ottiorrhynques est utile pour les rosiers ou autres arbustes. 
Laissons les abeilles mégachiles vivrent, ces insectes ont une durée de vie très courte ; il est très rare qu’elles envahissent deux années de suite les même plantes, alors que les ottiorrhynques... 

Une rose bicolore chez Monjojo 

 


LES PUCERONS 

Symptômes
Les jeunes pousses sont couvertes de petits insectes minuscules, peu mobiles, de couleur verts, noirs, ou rouges ; la croissance des boutons est stoppée, celle des rameaux est ralentie. Avec une forte attaque, ils peuvent se développer sous le revers des feuilles, qui s’enroulent. Poudre noire (fumagine = champignon) sur les rameaux, les feuilles, les boutons, qui se développe sur les sécrétions des pucerons. 

Identification :
Pucerons

Causes
- les pucerons se développent, dés que la température dépasse +15°. 
- La reproduction printanière des pucerons est asexuée, un seul puceron peut faire des centaines de pucerons. Les pucerons ne volent pas, la plante à coté peut ne pas être infectée. 

Lutte biologique :
- Le purin d’armoise ou de tanaisie, a une action insecticide bénéfique. Mais s’il pleut peut après, il faudra recommencer plusieurs fois 
- Les lâchers de coccinelles, qui se nourrissent abondamment de pucerons (toutefois attention, la prolifération des coccinelles asiatiques pour lutte biologique contre pucerons, a mis en danger nos propres coccinelles). 

Lutte chimique :
Pulvérisez un insecticide sur les jeunes pousses et les revers des feuilles. Jamais sur les fleurs à cause des butineurs. 

Comment les éviter ?
Contradiction : Bien s’occuper de son rosier, accentue la présence de pucerons. 
Ne pas apporter trop d’azote, associer des plantes anti-pucerons (absinthe, rue officinale...). 

Conseil :
Si l’invasion est limitée, une pulvérisation d’eau, en jet unique, leur est fatale. 

Voici des roses chez Marie Noëlle 

 


Maladies cryptogamiques 
Taches noires, mildiou, rouille, oïdium 

Symptômes
Taches noires : taches jaunes sur les feuilles qui deviennent ensuite noires. Les taches s’étendent et assèchent les feuilles. Les feuilles tachées tombent. 
Rouille : les feuilles se couvrent de taches jaunes, au revers de celles-ci des pustules orange. 
Oïdium : appelé maladie du blanc : feutrage blanc, qui recouvre les feuilles et les rameaux. 
Mildiou (plus rare) : Taches brunes et jaunes sur les feuilles, au revers feutrage gris.

Identification
Taches noires 
taches noires

 

Rouille 
rouille

 

Oïdium 
oïdium

 

Causes
Ce sont des champignons qui sont à l’origine de la maladie des taches noires : (marsonia), du mildiou, de la rouille. 
Une forte humidité pendant plusieurs jours entraîne le développement de ces champignons. Le sécateur, propage la maladie, s’il n’est pas désinfecté régulièrement. D’une année sur l’autre, même en l’absence d’humidité ambiante, le seul fait, que des feuilles atteintes restent au sol, suffit à relancer le champignon. 

Lutte biologique :
En prévention ; bouillie bordelaise, ou pulvérisation de purin de prêle, ou de décoction ail ; ces deux dernières préparations ont des vertus anti fongiques. La bouillie bordelaise pulvérisée en prévention, peut agir contre la maladie des tâches noires. En curatif, pulvérisation d’extrait de prêle. 

Lutte chimique : sur feuilles et rameaux, un fongicide. En présence de cette maladie, les pulvérisations devront se faire toutes les trois semaines. 

Comment éviter ?
Ramasser toutes les feuilles tombées et les brûler. Ne pas mettre d’ancolies avec les rosiers, elles sont un formidables relais pour entretenir cette maladie, des taches noires. 
Ne pas mouiller le feuillage lors des arrosages. Ne pas mettre d’engrais trop azoté (favorise les maladies du feuillage). 
Dégager les rosiers que l’air circule autour. 

Conseil
Lors de la taille des rosiers, désinfecter les lames du sécateur entre chaque rosier. 
En zone humide, éviter de planter en nombre des rosiers sensibles, sur un même espace. 
Griffer régulièrement le sol autour des rosiers.

Et une rose chez Rochelle 

 


Autres parasites 

Le cétoine dorée : Pourtant il est bien joli cet insecte, il pille le pollen des fleurs, bon il boulotte carrément le cœur de la rose. On le laisse, ce n’est pas dramatique. Et si vraiment on n’en veut, pas, on l’attrape délicatement, et on le place... ailleurs. 

Flétrissement brutal du rosier avec du feutrage blanc : c’est le pourridié ; arracher le pied et le brûler, pas d’autres solution. 

Petits boucliers sur les tiges : cochenilles, une vraie plaie ; mélange d’eau, savon noir et huile de lin, radical ou insecticide avec de l’huile.

Tiges noircissant et séchant au dessus d’une coupe (taille) = chancre : couper avec un sécateur désinfecté 5 cm en dessus de la partie infectée ; la brûler ; désinfecter de suite le sécateur. 

Décoloration des feuilles le long des nervures, puis décoloration du rosier, ressemblant ensuite à une brûlure : maladie virale très contagieuse. Tailler à ras de terre, le rosier, tout brûler, si cela recommence arracher le rosier, le brûler et planter autre chose à cet endroit. 

Sur les tiges, formation de petites boules en touffe avec des filaments rouge = excroissance dû aux piqûres d’insectes : Couper ces « pompons » et les brûler. 

Bourgeons et boutons se dessèchent : des insectes ont pondu à l’intérieur, c’est la larve de l’anthonome qui les boulottent : insecticide. 
Voilà je crois le tour est fait des différentes maladies du rosier. 

En attendant continuons d'en prendre soin, d'être à leur écoute , et de profiter de nos roses. 

Et une dernière, une rose chez Ditmoitout 



Source : compilation faite grâce : au Guide Clause, Hors série les maladies du rosier de "Mon jardin et ma Maison", et divers articles Rustica.

 

 

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