Quelles variétés de laitue pour mon potager ?
Posté : ven. 08 mai 2015, 11:30
La laitue. On la nomme souvent au féminin singulier, comme s’il n’y en avait qu’une variété. Mais s’intéresser aux salades, c’est plonger dans un univers riche en saveurs, en couleurs et en croquant. Souvent faciles de culture, nombre de jardiniers souhaitent étoffer leur lopin de terre ou leurs bacs de culture de différentes feuilles. Mais que choisir ? Les possibilités sont nombreuses, et chacune se caractérise par une taille, une couleur, une texture et une forme des feuilles, la résistance aux limaces ou encore la rapidité de pousse. Voici quelques clés pour choisir au mieux.
Premier point, la taille des laitues. En effet, le potager n’est pas extensible. La salade à couper au fur et à mesure de la saison – comme la feuille de chêne blonde (semis de février à août) ou la Batavia latthugino – prend moins de place que les laitues pommées. Toutefois, parmi cellesci, certaines sont de taille raisonnable. Il s’agit de la laitue Gotte jaune d’or (laitue précoce se développant rapidement en une petite pomme serrée et teintée de vert et de jaune), de la mini-laitue romaine Little Gem, et la plus petite de toutes : la bien nommée Tom Pouce, pas plus grosse qu’une orange. Par contre, si l’espace n’est pas un problème, place aux délicieuses et généreuses scaroles.
Entre le semis et la récolte des laitues, s’écoulent généralement de 3 à 4 mois. Il existe néanmoins des variétés à la croissance plus rapide (2 mois), intéressantes lorsque l’on veut faire tourner rapidement les cultures au potager. C’est le cas de la Batavia Reine des Glaces, des laitues pommées de printemps D’Aubervillier, de leurs homologues d’été et d’automne Buttercrunch et Rosa di Trento, sans oublier la roquette, la laitue romaine Little Gem et celles à couper comme les Lollo Rossa.
Ensuite, le cauchemar du jardinier tient souvent en ces animaux visqueux friands de laitues : les limaces. En une nuit, elles peuvent avoir brouté des lignes entières de jeunes pousses. De quoi voir poindre le désespoir. Mais comment faire dès lors pour empêcher les limaces de dévorer les feuilles de laitues ? Certaines variétés suscitent moins l’intérêt des gastéropodes. Ce sont les feuilles de chêne rouge et d’autres laitues rouges, la chicorée Rouge de Vérone ainsi que les laitues à feuilles épaisses, comme les romaines ou la Batavia Pasquier. Roquette, cresson et cerfeuil sont bien souvent ignorés des limaces, de quoi s’en faire un festin.
Et pour finir, le goût. Une salade n’est pas l’autre. Alors que la roquette libère sous la dent une nuance poivrée, c’est une pointe d’amertume qui caractérise les chicorées. Certaines feuilles sont douces voire molles, comme les feuilles de chêne et la mâche (la laitue d’hiver). Mais d’autres sont croquantes et vivifiantes, comme les frisées de Pierre Bénite. Par ailleurs, l’aspect visuel du potager, et de l’assiette, peut présenter un intérêt important dans le chef du jardinier. Il existe des salades très colorées, comme la chicorée italienne Castelfranco dont les feuilles vert clair sont parsemées de teintes rougeâtres et la laitue Lollo Rossa aux feuilles vert foncé et délicatement frisées de rouge.
Et si vous voulez épater vos convives, rien de tel que de placer dans l’assiette quelques feuilles rougeâtres et pointues de laitues nommées Oreilles du Diable.
Source : Le soir
Premier point, la taille des laitues. En effet, le potager n’est pas extensible. La salade à couper au fur et à mesure de la saison – comme la feuille de chêne blonde (semis de février à août) ou la Batavia latthugino – prend moins de place que les laitues pommées. Toutefois, parmi cellesci, certaines sont de taille raisonnable. Il s’agit de la laitue Gotte jaune d’or (laitue précoce se développant rapidement en une petite pomme serrée et teintée de vert et de jaune), de la mini-laitue romaine Little Gem, et la plus petite de toutes : la bien nommée Tom Pouce, pas plus grosse qu’une orange. Par contre, si l’espace n’est pas un problème, place aux délicieuses et généreuses scaroles.
Entre le semis et la récolte des laitues, s’écoulent généralement de 3 à 4 mois. Il existe néanmoins des variétés à la croissance plus rapide (2 mois), intéressantes lorsque l’on veut faire tourner rapidement les cultures au potager. C’est le cas de la Batavia Reine des Glaces, des laitues pommées de printemps D’Aubervillier, de leurs homologues d’été et d’automne Buttercrunch et Rosa di Trento, sans oublier la roquette, la laitue romaine Little Gem et celles à couper comme les Lollo Rossa.
Ensuite, le cauchemar du jardinier tient souvent en ces animaux visqueux friands de laitues : les limaces. En une nuit, elles peuvent avoir brouté des lignes entières de jeunes pousses. De quoi voir poindre le désespoir. Mais comment faire dès lors pour empêcher les limaces de dévorer les feuilles de laitues ? Certaines variétés suscitent moins l’intérêt des gastéropodes. Ce sont les feuilles de chêne rouge et d’autres laitues rouges, la chicorée Rouge de Vérone ainsi que les laitues à feuilles épaisses, comme les romaines ou la Batavia Pasquier. Roquette, cresson et cerfeuil sont bien souvent ignorés des limaces, de quoi s’en faire un festin.
Et pour finir, le goût. Une salade n’est pas l’autre. Alors que la roquette libère sous la dent une nuance poivrée, c’est une pointe d’amertume qui caractérise les chicorées. Certaines feuilles sont douces voire molles, comme les feuilles de chêne et la mâche (la laitue d’hiver). Mais d’autres sont croquantes et vivifiantes, comme les frisées de Pierre Bénite. Par ailleurs, l’aspect visuel du potager, et de l’assiette, peut présenter un intérêt important dans le chef du jardinier. Il existe des salades très colorées, comme la chicorée italienne Castelfranco dont les feuilles vert clair sont parsemées de teintes rougeâtres et la laitue Lollo Rossa aux feuilles vert foncé et délicatement frisées de rouge.
Et si vous voulez épater vos convives, rien de tel que de placer dans l’assiette quelques feuilles rougeâtres et pointues de laitues nommées Oreilles du Diable.
Source : Le soir