Posté : dim. 07 janv. 2007, 19:26
Bonsoir, le fait que le champs du deuxième agriculteur contienne plus de matière organique même avec des produits chimiques, est normal, il n' a pas labouré. Quoique les produits chimiques arriveront à régler définitivement le sort de ces pauvres lombrics et il finira par labourer mécaniquement ; il cherche la rentabilité.
Ps : je n'ai pas visionné le sujet, donc je peux trés bien complétement être hors sujet ou "plantée" !
D'aprés ce que vous relatez, le premier fait un desherbage mécanique, certainement à la houe si méthode manuelle ou engin similaire, ce qui est recommandé pour éliminer les mauvaises herbes en méthode pure bio, mais rentabilité moindre en terme de productivité, par l'absence de produits chimiques protégeant des maladies, pucerons etc.
Il s'agit en fait de deux écoles différentes de culture : pour ou contre le labour.
Apparement le deuxième agriculteur mélange les deux écoles de culture ! C'est que la méthode bio a du bon ! Chacun prend ce qui lui convient.
Je m'explique :
Culture bio = Labour bio-naturel et desherbage mécanique sans produits chimiques
contre
Culture normale = Labour mécanique avec désherbage produits chimiques.
Tout dépend en fait de la nature du sol : il faut savoir que le labour bio ou le labour mécanique, ont le seul but d'améliorer la couche de terre végétale utilisé par les racines des plantes. Plus la circulation de l'eau, de l'air, de la chaleur est facilitée, plus les micro-organismes et les lombrics se développeront, plus les plantes seront heureuses.... donneront de bonnes récoltes, et des petits bébés lombrics !
En général, dans une terre végétale normale les 12 premiers cm de terre végétale sont nécessaires aux plantes.
Dans un sol lourd, il faut augmenter la profondeur de l'ameublissement pour favoriser l'échange d'eau, d'air et de chaleur + un bon drainage.
En terme de bio jardinage, on utilise le labour bio naturel de l'action des lombrics, qui repaissent d'aise dans la couche supérieure de la terre végétale, en se tortillant à qui mieux mieux, pour nous donner une terre légère et aérée. Seul l'emploi temporaire d'une FOURCHE - BECHE (pour un potager) est tolérée, car elle seule ne risque pas de briser les corps de ces petits lombrics adorés ; la grenilette est aussi acceptée, elle aére sans briser et sans tuer. Le griffage en douceur sera lui nécessaire à fur et à mesure des semis : de plus s'armer de patience à tout désherber à tout moment de la saison.
En bio jardinage, on utilise la fertilisation organique naturelle, qui sera enfouie par griffage au printemps aprés sa décomposition lente pendant l'hiver.
L'école du labour mécanique : on se fout des lombrics, on les ratiboise en hachis-menu par l'emploi d'un motocultueur ; la terre n'a plus ses éléments naturels pour l'aérer, donc l'emploi de ses fraises à toute vapeur pour émietter la surface afin de semer. Le desherbage chimique va de pair.
De plus l'emploi d'un labour mécanique provoque un socle dur de la terre végétale à une profondeur donnée et ralenti ainsi les processus d'échanges. Si on n'a pas le choix, car on a une grande surface de potager, il faut utiliser les fraises le plus lentement possible à faible profondeur, on évite des dégats mais pas tous.
Le premier fait donc la méthode bio et s'il n' a pas beaucoup de lombrics ou d'éléments nutritifs, il faudrait connaître les antécédents de cette terre, ou elle est pauvre. Avec de la fertilistion naturelle il arrivera à un bon résultat plus tard.
Le deuxième ne laboure pas, donc profite de l'action des micro-organismes et des lombrics, a donc une terre végétale riche naturellement, mais il a la bouzille par l'apport des produits chimiques !
ça c'est mon avis perso !
Ouf ! j'ai fini ! j'espère que je n'ennuie pas avec mes longs bavardages!
Ps : je n'ai pas visionné le sujet, donc je peux trés bien complétement être hors sujet ou "plantée" !
D'aprés ce que vous relatez, le premier fait un desherbage mécanique, certainement à la houe si méthode manuelle ou engin similaire, ce qui est recommandé pour éliminer les mauvaises herbes en méthode pure bio, mais rentabilité moindre en terme de productivité, par l'absence de produits chimiques protégeant des maladies, pucerons etc.
Il s'agit en fait de deux écoles différentes de culture : pour ou contre le labour.
Apparement le deuxième agriculteur mélange les deux écoles de culture ! C'est que la méthode bio a du bon ! Chacun prend ce qui lui convient.
Je m'explique :
Culture bio = Labour bio-naturel et desherbage mécanique sans produits chimiques
contre
Culture normale = Labour mécanique avec désherbage produits chimiques.
Tout dépend en fait de la nature du sol : il faut savoir que le labour bio ou le labour mécanique, ont le seul but d'améliorer la couche de terre végétale utilisé par les racines des plantes. Plus la circulation de l'eau, de l'air, de la chaleur est facilitée, plus les micro-organismes et les lombrics se développeront, plus les plantes seront heureuses.... donneront de bonnes récoltes, et des petits bébés lombrics !
En général, dans une terre végétale normale les 12 premiers cm de terre végétale sont nécessaires aux plantes.
Dans un sol lourd, il faut augmenter la profondeur de l'ameublissement pour favoriser l'échange d'eau, d'air et de chaleur + un bon drainage.
En terme de bio jardinage, on utilise le labour bio naturel de l'action des lombrics, qui repaissent d'aise dans la couche supérieure de la terre végétale, en se tortillant à qui mieux mieux, pour nous donner une terre légère et aérée. Seul l'emploi temporaire d'une FOURCHE - BECHE (pour un potager) est tolérée, car elle seule ne risque pas de briser les corps de ces petits lombrics adorés ; la grenilette est aussi acceptée, elle aére sans briser et sans tuer. Le griffage en douceur sera lui nécessaire à fur et à mesure des semis : de plus s'armer de patience à tout désherber à tout moment de la saison.
En bio jardinage, on utilise la fertilisation organique naturelle, qui sera enfouie par griffage au printemps aprés sa décomposition lente pendant l'hiver.
L'école du labour mécanique : on se fout des lombrics, on les ratiboise en hachis-menu par l'emploi d'un motocultueur ; la terre n'a plus ses éléments naturels pour l'aérer, donc l'emploi de ses fraises à toute vapeur pour émietter la surface afin de semer. Le desherbage chimique va de pair.
De plus l'emploi d'un labour mécanique provoque un socle dur de la terre végétale à une profondeur donnée et ralenti ainsi les processus d'échanges. Si on n'a pas le choix, car on a une grande surface de potager, il faut utiliser les fraises le plus lentement possible à faible profondeur, on évite des dégats mais pas tous.
Le premier fait donc la méthode bio et s'il n' a pas beaucoup de lombrics ou d'éléments nutritifs, il faudrait connaître les antécédents de cette terre, ou elle est pauvre. Avec de la fertilistion naturelle il arrivera à un bon résultat plus tard.
Le deuxième ne laboure pas, donc profite de l'action des micro-organismes et des lombrics, a donc une terre végétale riche naturellement, mais il a la bouzille par l'apport des produits chimiques !
ça c'est mon avis perso !
Ouf ! j'ai fini ! j'espère que je n'ennuie pas avec mes longs bavardages!