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Le monde des abeilles 2. l'abeille et sa colonie

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Message par gerard lorriaux » ven. 27 mars 2009, 16:29

=D> =D> =D> . Quelle organisation !
Quand on recueille l'essain, comment faire pour l'implanter dans une nouvelle ruche ?

=;
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Message par lea » ven. 27 mars 2009, 17:32

Facile à dire, et pas si facile à faire.

Soit l’essaim est attrapé avec un cueille essaim (sorte de sac en jute, fermé en bas par un ruban, le haut cousu sur deux arceaux qui se referment avec une ficelle en tirant dessus, le tout au bout d’un grand bâton .

Soit l’essaim est repéré sur une branche.

Avoir une ruchette ou la ruche. En principe on a des petites ruchettes à 5 cadres en bois, en carton, ou en polystyren.

1) on ouvre la ruchette (ou la ruche), (toit et couvre cadre enlevé), et on ouvre juste au dessus le bas du cueille essaim, et on secoue doucement, elles rentreront d’elles même…..puis on referme…..les retardataires entreront par l’entrée, car elles reconnaissent où se trouvent la reine

2) la branche est très basse, on peut positionner la ruchette juste en dessous ; même chose que ci-dessus

3) la branche est haute ; et bien on essaye d’aller la couper, on la tient fortement sans secouer l’essaim. Puis on positionne l’essaim juste au dessus des cadres et on secoue d’un coup sec

Image

Anedocte véridique :

En juin 2008, nous sommes allés passer l'aprés midi chez nos amis dans une ferme à 1000 d'altitude. Bla....bla...cassecroute....bla...bla :rolleyes:

Vers 16 h, un des fils de la maison, (notre jeune voisin), arrive en courant, un essaim, un essaim est au dessus du chemin.

Zou, tout le monde dehors, on part sur le chemin.......qu'est ce que l'on voit, un essaim en grappe accroché à une branche à..............10 m de hauteur ](*,) ](*,) ](*,) ](*,)

Bon nous l'avons eu..........nous avons eu chaud.........et bien des émotions.......... :-$

Le tracteur, en dessous de l'arbre, le godet le plus haut possible, mince cela ne suffit pas pour mettre une ruchette, et comment secouer la grappe.

C'est alors, que Roger le père (Emmanuel l'a rencontré), et les deux fils me regardent........ah non, non, dis-je, je n'irai pas là- haut [-X et Léo qui se tort de rire........

Bernard lance une corde par dessus la branche. Léo récupère la corde et attend l'ordre pour la tirer d'un coup sec.

Roger aux commandes du tracteur, les deux gars et moi-même, dans la benette, le plus haut possible, arnachés avec nos combinaisons de cosmonautes (on m'en prêté une, cent fois trop grande pour moi, le chapeau me glissait sans arrêt sur les yeux). Bernard me donne la ruchette dans les bras, et hop les deux gars m'empoignent, et me hissent en dessous de la grappe, et je tendis les bras le plus possible en tenant la ruchette. Léo tire la corde, et me voici entourée d'abeilles..............pendant plusieurs minutes.

Le cadeau de Noël que j'ai offert à mon voisin : un cueille essaim.

Comme quoi la vie en Auvergne........... :weedman:
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Message par gerard lorriaux » ven. 27 mars 2009, 17:59

La vie n'est pas monotone chez toi ! Je ne savais que l'apiculture nécessitait des qualités physiques spéciales et n'était pas conseillée aux personnes atteintes de vertige :lol:

=;
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Message par lea » sam. 28 mars 2009, 14:13

la vie de la colonie continue avec aussi ses difficultés de survie

la colonie orpheline : c’est une colonie sans reine, donc appelée à disparaître.

La disparition de la reine entraîne l’arrêt de la ponte d’œufs fécondés (futures abeilles ouvrières). Les ouvrières peuvent pondre, mais leurs oeufs donneront des faux bourdons.

Les causes de la mortalité de la reine peuvent être diverses :

- vieillesse, elle n’a pas été remplacée à temps (pas d’élevage de cellules royales)
- par accident, lors de la visite de la ruche (donc il n’y a pas eu d’élevage anticipé de cellules royales)
- par disparition ou attaque, par des prédateurs, lors du vol nuptial.
- par maladie

Une possibilité naturelle de sauver la colonie : de jeunes larves d’abeilles ouvrières ont trois jours maximum. Les abeilles ouvrières se dépêchent d’agrandir la cellule et nourrissent, tout de suite, la larve avec de la gelée royale ; elle donnera une jeune reine ; par précaution, elles peuvent élever ainsi plusieurs jeunes larves.

Encore faut-il, que la jeune reine gagnante, puisse effectuer son vol nuptial, pour pouvoir pondre et assurer le renouvellement de la colonie, et ceci avant l’hiver…… !

L'adoption d'une reine : l’apiculteur peut introduire dans la colonie, une nouvelle jeune reine. Encore faut-il qu’elle soit acceptée et qu’elle fasse son vol nuptial.

Si la colonie ne possède pas de jeunes larves de moins de trois jours, aucune chance de survie.

Prochain thème : soigner et protéger les abeilles

:abei:
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Message par lea » dim. 29 mars 2009, 15:34

Comme tous êtres vivants, les abeilles sont menacées par des maladies, des ennemis, des parasites, des prédateurs.

Maladies et parasites :

Le Warroa : acarien (ressemble à un tic), qui vampirise les abeilles. Affaiblissement de la colonie, voir sa disparition. Bien qu’il existe maintenant des moyens de lutte chimique, la contamination est galopante, et le warroa « un dur à cuire » aux traitements

Warroas morts (à coté du trait noir)
Image

La loque américaine : maladie contagieuse due à une bactérie, qui s’attaque aux larves d’abeilles. Des abeilles, au bon comportement de nettoyeuse, donc qui maintiennent une bonne hygiène dans la ruche, détruisent très vite les larves malades.
En prévention, surveillance des colonies, traitement ou élimination de suite de la colonie atteinte. Contamination, par les abeilles pillardes. Traitement par antibiotiques, et transférer les abeilles (elles seules sans leur cadres) dans une ruche saine. Car, la loque émet des spores, qui se concentrent sur et dans les cellules du couvain.

La loque européenne : même type de maladie très contagieuse.

La nosémose : parasite protozoaire, qui se développe dans l’appareil digestif de l’abeille. Maladie fréquente en zone de montagne, lors des hivers longs et humides. Ce parasite se retrouve beaucoup dans le miellat, que les abeilles portent à leur ruche. Traitement par antibiotique, et désinfection des cadres et du corps de la ruche par le feu.

L’acariose : acarien, qui parasite la trachée des abeilles. Maladie très contagieuse, surtout en montagne avec des hivers froids et humides, ou vallées humides. Traitement par ruban de papier fumigène.

Image

Les mycoses du couvain. Champignons sous forme de mycélium, qui s’attaque aux larves. La prévention est fortement recommandée, car il n’y a pas à ce jour, de traitement adéquate. Il faut absolument éviter les emplacements humides et trop peu ensoleillés.

La fausse teigne : types de papillons, qui affaiblissent la colonie.

Les virus, dont la maladie de la paralysie ou « maladie noire ». Une vingtaine de virus ont été identifiés. Souvent, ils sont présents dans la colonie, mais se déclenchent, uniquement , lorsque la colonie est affaiblie par d’autres facteurs. Actuellement, il n’existe pas de traitement adapté aux maladies virales des abeilles.


Il existe une réglementation stricte à propos des maladies contagieuses : en autre déclaration obligatoire, afin que des mesures soient prises pour protéger les essaims dans les environs. Pour tous renseignements complémentaires sur les maladies des abeilles, on peut s’adresser à la Direction des Services Vétérinaires de son département.

Quelques mesures indispensables recommandées pour la prévention :

1. Avant d’installer un rucher, s’assurer des ressources mellifères aux alentours

2. Respecter les mesures réglementaires, déclaration, implantation et déplacement des ruchers.

3. Choisir des emplacements abrités des vents dominants, bien exposés au soleil, pour éviter l’humidité.

4. Effectuer les visites des ruches lorsque c’est nécessaire, afin de surveiller l’état de la colonie.

5. Nettoyer et désinfecter les plateaux de ruche, en sortie d’hiver

6. Renouveler chaque année trois cadres sur dix, pour assurer une bonne hygiène

7. Veiller à la qualité de l’habitat : ruches en bon état, protégés des intempéries, de l’humidité ect.

8. Nettoyer et désinfecter à l’eau de javel, le matériel utilisé. Désinfecté avec un chalumeau les corps de ruche, les cadres avec de l’eau de javel.

9. Pratiquer d’une manière correcte les traitements, si vous en faites.

10. Profitez- du repos hivernal de la colonie, pour approfondir ses connaissances.

A suivre :abei:
Léa

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Message par lea » mar. 31 mars 2009, 13:43

Les abeilles ne suivent pas le cours d’un long fleuve tranquille……

La ruche est entouré de multiples dangers. Que se soient des petits prédateurs, ou des grands.

Les petits prédateurs

Des prédateurs qui la chassent, qui volent son miel, son pollen.
Des prédateurs - parasites qui contaminent sa colonie.
Des prédateurs, qui perturbent la vie de sa colonie.

Redoutable, le guêpier. Oiseau migrateur qui arrive en mai sous nos contrées pour se reproduire. Il vit en groupe surtout dans le midi de la France. Chasse les abeilles et autres insectes en vol. Il ne dédaigne pas avec ses congénères, de faire un sur- vol au dessus d’une ruche.

Sus aux frelons : dernier péril en date, le frelon asiatique. Il se met en vol stationnaire à l’entrée de la ruche, et dévore toutes les butineuses (comme dit plus haut, plus de butineuses, plus de colonie). Au Liban, les apiculteurs les piègent avec des pièges à bourdons au milieu de leur rucher. En France, on combat les nids pour faire diminuer l’espèce. Il est aussi possible de pencher une grille à reine (sorte de cadre avec une grille en mailles) devant la ruche ; les butineuses sont ainsi un peu plus protégées. Prévenir les pompiers, si vous apercevez un nid de frelons.

Certains coléoptères entrent dans la ruche, et gloutonnent le miel.

Les fourmis, d’autres insectes, qui pondent. Leurs larves font beaucoup de dégât.

Les oiseaux raffolent d’abeilles : les mésanges, le pic vert, les hirondelles.

Les reptiles, couleuvres, lézards gris ou verts.

Image

A suivre
:abei:
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Message par lea » jeu. 02 avr. 2009, 14:03

Les grands prédateurs : les mammifères

Certains mammifères peuvent être occasionnellement des ennemis ou prédateurs des abeilles, que se soit par les perturbations qu’ils causent dans les colonies, ou par la consommation de leur miel.

L’ours : c’est celui auquel on pense de suite ; l’ours grand amateur de miel, est capable de détruire et dévasté des ruches pour se goinfrer. Les apiculteurs dans les Pyrénées ont eu quelques fois des mauvaises surprises : ruches éventrées.

Les souris : ainsi que d’autres petits rongeurs ; elles arrivent à entrer dans la ruche, qui leur offre le gîte et le couvert. Gros problèmes, les rongeurs détruisent les rayons en les grignotant.
Les souris peuvent faire leur nid, en apportant mousse, et feuilles. La venue d’un rongeur dans l’hiver, dans une ruche, perturbe la vie des abeilles rassemblées en grappe, pour se donner de la chaleur. Elles sont énervées, consomment plus de miel, la vie de la colonie est en grand danger.

La martre : comme la fouine, le blaireau, un ou plusieurs coups de griffes, peuvent faire un trou à l’entrée et le miel, les rayons de cire sont à portée de…griffes. Le blaireau, lui, peut aussi dévorer les abeilles.

Une solution :
Grille d’entrée métallique, qui réduira et protégera l’entrée elle doit être solidement vissée.


Les conditions climatiques dangereuses.

Abeille météo : lorsque l’orage ou la pluie arrive, toutes les abeilles rentrent au bercail. Puis restent au chaud en attendant le beau temps.

La pluie diluvienne : danger pour les abeilles, une pluie continue empêche les abeilles butineuses de s’envoler butiner les fleurs. Ceci est d’autant plus grave, en période de couvain, donc de ponte de la reine, le besoin en pollen est important. Les apiculteurs professionnels donnent, à ce moment, un nourrissage artificiel.

Les inondations : les ruches pouvant être emportés par des rues, doivent se trouver en terrain non inondable.

Le froid : si les ruches sont bien pourvues en réserve de miel, elles passent l’hiver sans problème. Les colonies peuvent périr en cas d’arrivée de froid soudain et glacial, qui les surprend, dans leur préparation de réserve de pollen (miel). Hiver très froid et trop tôt.
Une alimentation en suc candi sera à ce moment recommandée.

L’humidité : le fléau des ruches
Emplacement non suffisamment ensoleillé, ruche sans travaux d’entretien, support humides….tout cela contribue à développer les maladies à l’intérieur de la ruche, et de mettre ainsi, en péril, la colonie.

La neige : elle ne constitue pas en principe un grand danger ; la neige isole du froid ; le problème de la réverbération : neige qui fond sur la planche d’envol, environnement encore enneigé, soleil, les abeilles sortent, stoppées par le froid en vol, sont aveuglées….périssent.

Les grosses chaleurs : par grosse chaleur, les abeilles sortent de la ruche, s’agglutinent devant l’entrée : elles font la grappe. Les ventileuses se mettent en action pour rafraîchir la ruche par évaporation d’eau. C’est pourquoi l’été, il faut ouvrir largement l’entrée, et parfois enlever le bouchon d’aération au dos de la ruche.

Le vent : quand le vent souffle trop fort, les toits s’envolent. Pierre sur le toit, arrimage etc.
Attention aux chutes d’arbres qui peuvent s’écrouler sur une ruche.

Qui a dit, que des abeilles ont une vie tranquille !

Fin de ce dossier : prochain dossier : le rôle de l'abeille dans la biodiversité.

:abei: :abei: :abei: :abei: :abei: :abei: :abei:
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Message par gerard lorriaux » jeu. 02 avr. 2009, 18:18

Encore d'une lecture passionnante ! Merci.

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Message par M.Philippe » jeu. 02 avr. 2009, 22:04

J'ai trouvé le post sur les abeilles vraiment très instructif, en plus depuis quelques temps les abeilles sont menacer alors celà a encore plus d'intérer.
Moi personnellement je ne tond jamais le jardin en entier au printemps je laisse un peu d'espace vital pour butiné au abeilles, papillons et autres insectes.
Se n'ai pas grand choses mais si ont fesait tous pareils celà serai mieux pour eux et forcément pour nous aussi.

Les haies en végétation sont aussi très importante dans nos jardins pour tout insectes et surtout pour les oiseaux qui ce mettes à l'abrit dedans.
Et puis si ont les tailles correctement toutes les années ce n'est pas plus de travail que l'entretien d'une palisade en bois.
Alors mettons nous au vert :weedman:

Merçi pour le post Léa.

Soirée bonne.

Philippe.
Mon petit site sympa sur les petites brouettes de décoration en bois.

http://club.quomodo.com/petitebrouetteenbois

A bientôt.

M.Philippe.

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