Jardinage : l'urine, un engrais gratuit et efficace
Posté : lun. 09 mars 2020, 06:41
Expérimenter la collecte des urines pour les valoriser comme engrais, c'est le projet de la ville de Paris pour son futur écoquartier, sur le site de l'ancien hôpital Saint-Vincent de Paul.
Uriner dans son arrosoir pourrait devenir tendance. En effet, il est possible que les plus jeunes, vos ados, vous mettent au défi bientôt car cette proposition, très sérieuse, émane de Sciences et Vie Junior.
Le magazine consacre l'un de ses dossiers à cette manne que représente notre urine et s'appuie sur l'exemple du futur écoquartier parisien qui doit se développer sur le site de l'ancien hôpital Saint-Vincent de Paul. Ce sont 600 logements où la ville de Paris veut expérimenter la collecte des urines pour les valoriser comme engrais.
Certes, pour ceux qui prennent leur petit déjeuner il est peut-être difficile d'en être convaincus tout de suite, mais ce liquide que vous voyez comme déchet est rempli d'azote, un nutriment essentiel pour les plantes. Une manne qui disparaît dans la chasse d'eau, alors même que la moitié des engrais azotés utilisés en France, sont produits par l'industrie chimique.
Le reste, provient de déjections animales, fumier, ou lisier, mais l'azote présent dans notre urine à nous, n'est pas récupéré. Pire encore, il est détruit pour ne pas être déversé dans des rivières et provoquer une prolifération des algues et l'asphyxie des autres espèces.
"À grand renfort d'hydrocarbures, on fabrique de l'azote dans des usines, et on en détruit dans d'autres, C'est absurde !", regrette Fabien Esculier, ingénieur de l'école des Ponts Paristech, spécialiste du sujet.
Une personne produit 1,5 litre d'urine par jour
Selon les chercheurs, l'urine est aussi efficace que des engrais industriels. Le pépiniériste Renaud de Looze s'est livré à un petit calcul : une personne produit en moyenne un litre et demi d'urine par jour, de quoi fertiliser sur un an, 365 m2. C'est justement la surface nécessaire pour couvrir les besoins en céréales et légumes d'un végétarien. Sciences et vie junior vous le promet, vous ne regarderez plus votre salade comme avant.
Uriner dans son arrosoir pourrait devenir tendance. En effet, il est possible que les plus jeunes, vos ados, vous mettent au défi bientôt car cette proposition, très sérieuse, émane de Sciences et Vie Junior.
Le magazine consacre l'un de ses dossiers à cette manne que représente notre urine et s'appuie sur l'exemple du futur écoquartier parisien qui doit se développer sur le site de l'ancien hôpital Saint-Vincent de Paul. Ce sont 600 logements où la ville de Paris veut expérimenter la collecte des urines pour les valoriser comme engrais.
Certes, pour ceux qui prennent leur petit déjeuner il est peut-être difficile d'en être convaincus tout de suite, mais ce liquide que vous voyez comme déchet est rempli d'azote, un nutriment essentiel pour les plantes. Une manne qui disparaît dans la chasse d'eau, alors même que la moitié des engrais azotés utilisés en France, sont produits par l'industrie chimique.
Le reste, provient de déjections animales, fumier, ou lisier, mais l'azote présent dans notre urine à nous, n'est pas récupéré. Pire encore, il est détruit pour ne pas être déversé dans des rivières et provoquer une prolifération des algues et l'asphyxie des autres espèces.
"À grand renfort d'hydrocarbures, on fabrique de l'azote dans des usines, et on en détruit dans d'autres, C'est absurde !", regrette Fabien Esculier, ingénieur de l'école des Ponts Paristech, spécialiste du sujet.
Une personne produit 1,5 litre d'urine par jour
Selon les chercheurs, l'urine est aussi efficace que des engrais industriels. Le pépiniériste Renaud de Looze s'est livré à un petit calcul : une personne produit en moyenne un litre et demi d'urine par jour, de quoi fertiliser sur un an, 365 m2. C'est justement la surface nécessaire pour couvrir les besoins en céréales et légumes d'un végétarien. Sciences et vie junior vous le promet, vous ne regarderez plus votre salade comme avant.