Un olivier, en culture en pot, peut vivre
plusieurs années sans aucun problème. Il peut nous suivre tout au long de notre vie, en le chouchoutant, et le laisser aux générations suivantes.
C'est la méconnaissance du mode de culture qui lui est néfaste, le manque de soin, le manque de protection pour l"hiver.
Et pour ceux en pleine terre, l'humidité stagnante. Il est donc indispensable pour la culture en pleine terre, d'avoir de bonnes conditions, d'amender pour rectifier et améliorer le drainage.
Les gens prennent un olivier en bac pour faire joli, et puis l'oublie....
Dans les contrées au Nord de la Loire, où ailleurs, dés qu'il y a des températures en dessous de - 10 ° en hiver, ou trop d'humidité, il est préférable de le transférer, avant les grands froids, dans un cellier, un garage, une véranda ou une serre froide, même peu éclairé, mais hors gel.
Plus un olivier est jeune, plus il est sensible au gel, à l'humidité hivernale.
Plus un olivier vieilli, plus il est résistant.
L'olivier est super facile de culture, mais comme chaque plante, il a ses exigences : grandeur de bac (préférence en bois ou terre cuite non vernis, que la terre respire) adapté à sa taille, terre normale drainante (avec un peu de sable), couche de graviers dans le fond du bac, chaleur l'été, à l'abri l'hiver, arrosage sous surveillance, ni trop peu , ni trop de trop.
D'ailleurs prochain achat de prévu, un olivier, en bac (made in Léa) sur roulette.
Et tous les oliviers, que l'on voit sur le marché, ne proviennent pas d'arrachage intempestif ; la grande majorité sont issus de culture en pépinière.
Des programmes de culture massive de jeunes plants d'olivier, issus de boutures, sont faits en France, et ailleurs, par des pépinièristes spécialisés :
- afin de soutenir la culture oléicole en France, en Europe, au Proche -Orient, en Afrique du Nord.......
- afin de reboisier des régions arides et pauvres en eau, en Europe et autres continents, les régions dévastés par les incendies, en Grèce, par exemple.
Le particulier peut donc bénéficier de cette multiplication de plants, et participer au maintien d'une espèce fruitière au titre de la biodiversité.
On a sans doute oublié, les hectares d'oliviers arrachés pour planter de la vigne, puis les hectares de vignes arrachés pour planter des fruitiers, puis arracher de nouveau pour replanter les oliviers, ..les hectares d'oliviers arrachés sur le pourtour de la méditerrannée, pas forcément en France et en Europe.
On a oublié les hectares d'oliviers abimés par les tempêtes, dans le sud de la France.
Maintenant un peu partout, on replante.....
Pour replanter il faut des plants, des milliers de plants ; c'est le travail des pépinièristes, et si on en profite un peu, d'avoir la chance de planter un oliver chez soi, pourquoi pas
Ce n'est pas le froid l'ennemi majeur de l'olivier, c'est l"humidité stagnante.
Désolée, d'avoir été un peu longue
