Sonnet d'été à la ville endormie
Posté : jeu. 25 juil. 2013, 14:10
Sonnet d'été à la ville endormie
Que c’est mystérieux une ville qui dort,
Fenêtres volets clos, ses ruelles désertes,
Le silence profond de ses maisons offertes
Au regard du rôdeur, qui jamais ne s’endort.
Pourtant on veille encor dans le bistrot du port
Où l’on chante, où l’on boit à futailles ouvertes.
Le marin qui se livre aux caresses expertes
Sera pauvre demain, mais bénira son sort.
Le passant attardé qui pour rentrer se presse,
Ne sait pas que déjà, la nuit enchanteresse
Etend sur la cité son manteau de velours.
Jusqu’à l’éveil d’Eos, qui déchire ses voiles,
Neuve chaque matin, recommencée toujours,
La ville va bercer ses milliers d’étoiles.
Que c’est mystérieux une ville qui dort,
Fenêtres volets clos, ses ruelles désertes,
Le silence profond de ses maisons offertes
Au regard du rôdeur, qui jamais ne s’endort.
Pourtant on veille encor dans le bistrot du port
Où l’on chante, où l’on boit à futailles ouvertes.
Le marin qui se livre aux caresses expertes
Sera pauvre demain, mais bénira son sort.
Le passant attardé qui pour rentrer se presse,
Ne sait pas que déjà, la nuit enchanteresse
Etend sur la cité son manteau de velours.
Jusqu’à l’éveil d’Eos, qui déchire ses voiles,
Neuve chaque matin, recommencée toujours,
La ville va bercer ses milliers d’étoiles.