:emo3: Le système de notifications remplace les avertissements par email. Tout est réglable dans votre profil.
Vous pouvez charger facilement des images dans un message avec l'onglet "Fichiers joints" en dessous de la zone de message.
Cependant, nous vous encourageons à utiliser la Galerie Photos de façon à pouvoir retrouver vos photographies facilement.

Concours Bricolage au Jardin : Cliquez ici


ImageBOUTIQUES EN LIGNE - PASSEZ VOS COMMANDES FACILEMENT


Venez partager votre passion avec nous !

Empreinte écologique : l’humanité n’y va pas de main morte

Forum dédié à l'environnement et aux phénomènes liés

Modérateur : Equipe nature

Répondre
Avatar du membre
jardinature
Site Admin
Site Admin
Messages : 6513
Enregistré le : ven. 18 févr. 2005, 11:47
Localisation : Hainaut - Belgique

Empreinte écologique : l’humanité n’y va pas de main morte

Message par jardinature » jeu. 02 nov. 2006, 20:00

Les écosystèmes naturels de la planète se dégradent à un rythme encore jamais atteint dans toute l’histoire de l'humanité. C’est la conclusion du rapport Planète Vivante 2006 du WWF.

Image

Ce rapport bisannuel, qui établit un bulletin de santé de la Terre, estime qu’à ce rythme, la population aura utilisé l’équivalent en ressources naturelles de deux planètes d’ici 2050. Et ce, si toutes ces ressources n’ont pas été épuisées d’ici là. Le rapport Planète Vivante (Living Planet Report ) suit deux indicateurs pour visualiser l’état de santé de la Terre.

Le premier est l’Indice Planète Vivante (Living Planet Index). Il suit l’évolution de l'état de la biodiversité en examinant plus de 3600 populations d’espèces de vertébrés. Au total, 695 espèces terrestres, 344 espèces dulcicoles et 274 espèces marines ont été analysées. Le premier groupe a décliné de 31%, le deuxième de 28% et le dernier de 27% sur une période de 33 ans.

Le deuxième indicateur est l’empreinte écologique. Elle mesure la consommation annuelle des ressources naturelles (en hectares) d’une population donnée. Cette empreinte a plus que triplé entre 1961 et 2003. L’étude montre qu'en 2003 l’impact de l’humanité dépassait de 25% les capacités de régénération de la planète. Dans le précédent rapport, basé sur les données de 2001, ce taux s’élevait à 21%. Le CO2 émanant de la consommation de carburants fossiles, est la composante qui a cru le plus rapidement au sein de notre empreinte globale. Elle a été multipliée par 9 entre 1961 et 2003.

Les Etats-Unis et l’Europe consomment à l’excès des ressources naturelles qu’ils n’ont pas. En effet, un habitant de la planète devrait utiliser au maximum 1,8 hectare global (évaluation moyenne par habitant de la superficie disponible biologiquement productive) compte tenu des capacités de régénération des ressources naturelles. Or, un Américain utilise 9,6 ha ; un Français 5,6 ha.

Nous sommes donc débiteurs par rapport à tous ceux qui exploitent moins de 1,8 ha comme c’est le cas d’un Indien, d’un Vietnamien, d’un Péruvien ou d’un Soudanais. Selon Bernard Cressens, Directeur des Programmes WWF-France, " l’empreinte écologique de la France compte parmi les douze plus mauvaises sur les 147 pays référencés. C’est notre consommation énergétique (énergie fossile et nucléaire) qui pèse le plus lourdement dans notre empreinte ( + de 50%). " Pour le WWF, il est encore temps de faire des choix cruciaux. Le rapport Planète Vivante 2006 propose un scénario de sortie de crise d’ici 2050 permettant à la fois un développement durable et une restauration progressive de la biocapacité.

Les pays voisins comme les Pays-Bas (4,4 ha) et l’Allemagne (4,5 ha) sont bien plus performants dans ce domaine. Au niveau international, les Emirats Arabes Unis (11,9 ha) vivent sur le plus grand pied. Les Etats Unis (9,6 ha) arrivent à la seconde place, et la Finlande (7,6 ha) complète le top trois.

Nous sommes clairement dans une situation de surconsommation. Nous utilisons les ressources naturelles à un rythme bien trop rapide, signale James Leape, directeur général du WWF International. Les conséquences prévisibles sont très préoccupantes. Il est temps de faire quelques choix vitaux. Améliorer la qualité de vie tout en réduisant notre impact sur les ressources naturelles ne sera pas facile. Les villes, les centrales électriques et les habitations que nous construisons aujourd’hui vont soit mener la société à une surconsommation ravageuse qui continuera dans les générations à venir, soit amener cette génération et les suivantes à prendre la voie du développement durable.

>> Télécharger Planète Vivante 2006 sur le site du WWF France

Répondre

Retourner vers « Environnement »