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Faire du Paillis Organique - exemple
Modérateur : Equipe nature
- grandjardinier
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Faire du Paillis Organique - exemple
Je vous montre comment avoir les éléments nécessaires pour faire votre paillis organique.
Voir ---> http://www.jardinage-quebec.com/guide/b ... fragmente/
Jardin privé : http://www.revolution-saglac.com/lejardindespatriotes.html
Projets : http://www.jardinage-quebec.com
Bricolage : http://www.france-jardinage.com
- lea
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- zabette
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lea a écrit :Merci pour les infos.
Dans l'Allier, l y a eut un reportage sur deux passionnés de la nature qui cultivent leur potager selon la méthode TERRA PETRA.
L'article a été très intéressant à lire, ainsi que les recherches d'informations complémentaires.
coucou lea j'ai trouvé l'article dont tu parles , "façon terra preta" :
Chercheur en agronomie, retraité en Bourbonnais, Alain Chavoix conseille de préparer son potager façon terra preta. [...]
Pour assurer la fertilité de la terre et réduire les besoins en arrosage, Alain Chavoix conseille de façonner son potager façon terra preta. « Un gros travail préparatoire est nécessaire mais ensuite la terra preta dure au moins cinquante ans ».
Dans un sol, creusez un trou d’au moins 60 centimètres de profondeur. La largeur peut varier de 80 cm à 1,20 m. Au fond, placez du bois en décomposition ou pyrolysé ; le bois légèrement brûlé se dégrade plus lentement. En tout cas, vous assurez ainsi un apport en carbone conséquent.
Il faudra ensuite remettre les couches de terre dans le même ordre, car celles en surface sont les plus riches ; la vie microbienne est la plus importante dans les 10 à 15 premiers cm.
En replaçant la terre, il faut la mélanger avec des déchets aussi variés que possible : matière animale (fumier, corne broyée, os, arêtes, carapace de crustacés, coquilles d’œufs) et matière végétale (compost, déchet de tonte, coupe d’herbacées ou semi-ligneux, feuilles…).
On placera aussi des débris de poterie ou de tuiles cassées pour jouer un rôle d’aérateur, plutôt dans le fond du trou, au-dessus du bois.
Vous obtiendrez la formation d’une butte où semer des trèfles qui, en se décomposant à la fin de l’hiver, apporteront de l’azote (tout en empêchant à d’autres herbes de pousser).
La touche finale sera le mulching, la couverture de la terre nue de résidus végétaux – herbes, pailles, coupe de persistants comme le lierre, feuilles…
« On peut faire ce genre de trou pour le potager mais aussi pour planter un arbre. Ces zones ainsi apprêtées offrent une réserve d’eau supérieure aux sols traditionnels et une excellente fertilisation réduit de manière considérable le risque de maladies », insiste Alain Chavoix.
À votre pelle, alors !