Sauvetage des Bonobo ?

[é1000]

Devrions nous commencer à recevoir des leçons de ces gens que l'on appellaient "des nègres" ?

RDCongo: nouvelle réserve pour protéger bonobos et sources du bassin du Congo

2007-11-20

KINSHASA (Source vérifiée)

La République démocratique du Congo (RDC) a créé en novembre une réserve naturelle destinée à la protection des bonobos, une espèce de grands singes spécifique à l'ex-Zaïre, et des sources du bassin du fleuve Congo, a-t-on appris mardi auprès du ministère de l'Environnement.

Cette réserve naturelle, baptisée "Réserve naturelle du Sankuru", s'étend sur 30.570 km2 - soit pratiquement la superficie de la Belgique - dans la province du Kasaï oriental, dans le centre du pays.

Cette réserve "est créée pour la protection du bassin hydrographique du (district du) Sankuru et de la Lokenye en vue de garantir les débits des cours d'eau du bassin du Congo et pour la conservation d'une importante biodiversité animale, dont spécifiquement le bonobo, l'okapi et l'éléphant de forêt", selon un arrêté du ministère de l'Environnement daté du 6 novembre.

Le bonobo (chimpanzé nain pan paniscus) et l'okapi (girafidé forestier) sont des espèces endémiques, qui ne vivent que dans les forêts humides de RDC où elles ont été décimées par des années de guerre et de braconnage intensif.

Les bonobos, estimés à environ 10.000 aujourd'hui contre 100.000 en 1980, se caractérisent notamment par leur mode de règlement des conflits, consistant en une simulation de l'acte sexuel.

En juin 2006, une réserve naturelle de 3.625 km2 leur a été spécifiquement dédiée dans la province d'Equateur (nord-ouest).

La particularité de la nouvelle aire protégée du Sankuru tient à son double objectif: elle vise à la fois à protéger l'environnement, en sécurisant les sources de plusieurs rivières alimentant le bassin du Congo qui abrite la deuxième forêt tropicale humide de la planète, et à associer les communautés locales.

Dans le cadre d'un zonage, qui n'a pas encore commencé, seront définies les zones réservées à la stricte conservation et celles où vivent des communautés forestières, qui pourront continuer à jouir de la forêt dans le cadre d'une "conservation communautaire participative", a expliqué à l'AFP Nina Landu, conseillère en charge de la conservation au ministère de l'Environnement.

Dans les zones de conservation, il sera "totalement interdit" d'introduire des espèces, de pratiquer la chasse, de se livrer à l'exploitation minière ou de toute activité susceptible d'altérer l'habitat des animaux et le caractère naturel de la réserve, a-t-elle souligné.

La RDC compte, avec la nouvelle réserve de Sankuru, 7 parcs nationaux, 4 réserves et 11 domaines de chasse. Ces espaces protégés s'étendent sur plus de 240.000 km2, soit près de 10,5% du territoire.

"La RDC se rapproche un peu plus de l'objectif fixé par la Comifac (Commission des forêts d'Afrique centrale), qui vise à convertir en aire protégée 15%" de la superficie des pays d'Afrique centrale, a souligné Mme Landu.

[lea]

Bonjour, J'ai habité l'Afrique depuis mon plus jeune âge puisque mon père y travaillait, et j'y suis retournée moi-même y travailler.
Le mot "nègre" m'a toujours choquée ; ceux qui vivent et qui ont vécu en Afrique n'ont guère employé ce terme, c'est plutôt sur le continent. C'est un avis perso.

Tous ces pays qui ont opté pour la création et la gestion de parc-réserves, grâce à des subventions et aides extérieures, ont fait et sont encore en train de faire, un énorme travail sur le terrain, de communication et changement de mentalité dans les populations et chez les dirigeants.

La corruption et le braconnage ont fait beaucoup plus de ravage que la chasse, car quand cette dernière est interdite dans un secteur géographique, tous les circuits organisés par des tours opérators sont supprimés (il faut rappeler que cela a apporté beaucoup d'argent aux gouvernements locaux concernés), et il a bien fallu trouver d'autres fillières de revenus.

Le braconnage, pour répondre à des besoins alimentaires de la population locale et au trafic a eu beaucoup plus de mal à s'estomper.


Faire comprendre à une population qu'elle gagnera plus d'argent en protégeant l'animal quand le tuant, a demandé des années de travail sur le terrain, par des équipe de gardes (issu de la population locale, transformer des "poachers" en garde et soigneurs), de scientifiques, de représentants gouvernementaux etc.

Arriver à la création de ce parc a demandé certainement au moins une dizaine d'années d'effort, de travail en amont, etc, et je suis peut-être pas encore assez large en temps.

Quoiqu'il en soit, ils ont surtout compris qu'ils perdaient la matière première qui pouvait encore attirer des touristes donc des devises.

Il ne faut pas se leurrer; rien de philantropique.

En tout cas, merci é1000 de le signaler c'est une bonne nouvelle pour eux.

[é1000]

Oui, une très bonne nouvelle, mais comme tu le dis, la tâche risque d'être dur auprès de gens qui n'ont pas toujours d'autres moyens pour survivre.

Une évolution a eu lieu bien sur, mais j'ai toujours retenu les paroles de la tante de mon épouse qui avait une plantation de poivre au "bon temps" pour les colons et le mot nègre a toujours résonné dans mes oreilles comme un coup de fouet, sans compter le reste, enfin, ils ont quand même du revenir en catastrophe juste en capitula, et avec pas grand chose, fini la grande vie de l'époque !

é1000

[Marie-Noëlle]

Comme beaucoup de colons è1000! Comme quoi "bien mal acquit ne profite jamais" comme le dit le proverbe.
Il y a de nombreux mois déjà, j'avais effectivement vu une émission concernant les bobos.

[india]

"Juste en capitula", kesaco ?

[é1000]

Espèce de long short beige en toile (qui devait pouvoir s'enlever facilemenr à l'époque )

é1000