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Dans le jardin, les oiseaux vivent aussi l'hiver
Modérateur : Equipe nature
- jardinature
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- Enregistré le : ven. 18 févr. 2005, 11:47
- Localisation : Hainaut - Belgique
Dans le jardin, les oiseaux vivent aussi l'hiver
En hiver, le jardinier a besoin de la venue des oiseaux - ici, un rouge-gorge - pour qu"ils l'aident à lutter contre les pestes qui envahissent ses cultures.
Le gel est arrivé dans le Bassin parisien qui a cuit les feuilles des dahlias et précipité la chute des feuilles des arbres qui les perdent précocement. L'air étant humide, il a recouvert les vivaces d'une fine pellicule de cristaux blancs qui ont vite fondu, et givré les roses encore épanouies.
Viendra le temps où la température ne remontera pas pendant la journée, où la terre durcira en profondeur, où le froid collera les feuilles mortes au sol et poussera les insectes et les vers de terre à s'enfoncer plus profond, pour passer l'hiver dans des couches que le froid n'atteint pas.
Viendra surtout le temps où l'eau gèlera de façon si durable que les oiseaux, déjà privés de nourriture, ne pourront plus boire. Or le jardinier a besoin d'eux pour qu'ils l'aident à lutter contre les pestes qui envahissent ses cultures.
Les sittelles torchepots se sont déjà rapprochées des maisons. Assez peu craintives, elles escaladent les troncs des vieux pommiers et poiriers, cognant du bec sur l'écorce craquelée pour en faire sortir les insectes dont elles se nourrissent. Comme les mésanges bleues et charbonnières, elles grattent les lichens et les mousses à la recherche d'une pitance qu'elles répugnent à prendre à terre.
Le rouge-gorge, comme les moineaux, les verdiers, les merles et les troglodytes, se nourrit à terre. Ces oiseaux sont plus ou moins peureux, la palme du moins craintif revenant au troglodyte. Plus confiant encore que le rouge-gorge, qui préfère laisser une vitre entre lui et le jardinier dont il s'approche néanmoins d'assez près, le troglodyte mignon, le plus petit oiseau du jardin, couleur passe-muraille, sa petite queue relevée à angle droit, n'hésite pas à se poser à moins de 1 mètre de celui qui taille ses rosiers.
On reste alors immobile pour écouter son tour de chant composé de trilles, de notes détachées, de notes longues et liées, lancées avec une virtuosité digne d'une diva d'opéra et avec une puissance dont on ne comprend pas comment elle peut sortir d'un oiseau qui fait 5 ou 6 centimètres de longueur.
DU SAINDOUX, DU BLÉ...
Dans quelques semaines, d'autres oiseaux moins sédentaires viendront s'agréger à la population indigène. Parmi ces émigrés venus du nord et de l'est, on observera des tarins jaunes et verts, des pinsons, des serins cini dont le jaune zébré de gris est magnifique.
Les oiseaux des bois et des champs des alentours les rejoindront. Le bouvreuil ne se laisse pas approcher, mais si l'on est bien caché, on pourra l'observer. Sa tête est gris ardoise, comme son dos, son ventre est rouge et son oeil rond d'une vivacité étonnante. Les tourterelles turques, les grives et les étourneaux sansonnets seront de la partie.
Il va falloir donner à manger et à boire à tout ce petit monde. Du saindoux, des graines de tournesol riches en graisse, du blé concassé, du millet, des poids cassés, pleins de protéines, et éventuellement des vers de farine qu'on achètera chez les oiseliers. Les insectivores en raffolent tant qu'il n'est pas exclu qu'ils viennent les arracher au bout des doigts du jardinier.
L'eau sera changée dès qu'elle sera prise par le froid. Elle ne sera ni sucrée ni alcoolisée ! Et l'on prendra bien soin de placer cette nourriture et cette eau loin des chats et des oiseaux de proie. Pour moitié accrochée dans un arbre ; pour moitié posée sur le rebord d'une fenêtre. Frileux, le matou restera derrière.
Source : Lemonde
- lea
- Site Admin
- Messages : 17918
- Enregistré le : lun. 14 mars 2005, 21:12
- Localisation : Allier
Les oiseaux sont déjà là : mésanges, sitelles, moineaux, pic épeiche, merles et merlettes etc.
La terre est encore meuble et chaude pour attraper insectes et vers de terre de toutes sortes.
Le compost attire toujours maintes mouches, abeilles solitaires et autres insectes, qui font le bonheur des oiseaux.
Les mangeoires ont été nettoyées et remises en place, à hauteur sur un piquet ou accrocher contre un mur ; margarine et graines de tournesols mélangés à des graines oiseaux du ciel, servis sur un plateau ; celles qui tombent, seront prisées par les rouge-gorges.
Les fruits des sorbiers des oiseleurs feront le délice des moineaux et des merles, ainsi que ceux des pyracanthas, dés que le temps se sera plus durement refroidi.
Les moineaux picorent également les graines des graminées tombées au sol lors des dernières bourrasques du vent du Nord-Est.
Cordialement
- gerard lorriaux
- Modérateur
- Messages : 6370
- Enregistré le : mar. 25 avr. 2006, 07:52
- Localisation : St Hilaire lez Cambrai (Nord de France)
Merci pour tous ces rappels.
Cordialement,
Vivre sans être utile à l'autre, c'est être bon à rien.
Le nord de France, c'est tout en haut !
Les fleurs préférées de mon jardin : http://www.jardinature.net/galerie/thumbnails.php?album=18
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