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Comment faire du bois Brûlé Shou Sugi Ban ?

 

 

 

 

Le shou sugi ban est une technique ancestrale japonaise du bois brûlé qui consiste à provoquer une combustion sur une des faces de la planche de bois massif afin de la rendre plus résistante. Écoresponsable, cet art est très utilisé aujourd’hui par les professionnels en construction. Nous avons décrit dans cet article, la technique de fabrication et les multiples avantages du bois brûlé shou sugi ban.

 

 

Les techniques pour réaliser du bois brûlé Shou Sugi Ban

 

La technique du bois brûlé permet d’obtenir une couche noire de carbone sur la surface apparente du bois. Traditionnellement, il s’agit de créer un triangle de trois planches pour former une cheminée. Ensuite, le feu est allumé en dessous en laissant passer de l’oxygène pour accentuer l’effet de combustion. Cependant, cette technique traditionnelle reste très difficile à réaliser pour les particuliers sans expériences.

 

De nos jours, il existe des méthodes plus modernes qui procurent le même aspect que le bois shu sugi ban notamment celle au chalumeau. Elle est souvent utilisée par les adeptes du bricolage pour réaliser des objets de décoration ou des meubles en bois. Toutefois, elle est plus longue que la technique traditionnelle.

 

Le choix d’une essence adaptée

 

Pour la technique du bois brûlé au chalumeau, l’essence utilisée pour la combustion est fonction du résultat escompté. En d’autres termes, l’essence choisie détermine l’aspect final du bois brûlé. Dans la technique ancestrale japonaise, il s’agit du cèdre. Vous avez également le choix entre du pin, du mélèze ou du chêne. Bien évidemment, tous ces combustibles ne donneront pas le même rendu final.

 

Pour ce faire, il est recommandé d’effectuer des tests afin de choisir l’essence de bois brûlé japonais qui vous convienne. Entre autres, il faut éviter les bois durs tels que le noyer ou les bois exotiques à l’instar du teck qui carbonisent difficilement.

 

La préparation du bois et les précautions à prendre

 

Avec la technique du shou sugi ban, il n’y a pas de préparation au préalable. La combustion de la surface du bois estompera les aspérités. Il est donc aisé de rénover les meubles ou les objets en bois usés.
Les chalumeaux avec torche au propane permettent un contrôle optimal de la flamme. La formation de carbone est faite lorsque la température de la flamme est comprise entre 250 et 500 °C. Il faut donc privilégier les matériaux qui peuvent atteindre 500 ° C.

 

Pour éviter tout accident domestique, cela doit se faire à l’extérieur. Le port des gants ignifuges est indispensable. Par ailleurs, il est vivement conseillé de garder de l’eau ou un extincteur à proximité.

 

La combustion proprement dite du bois

 

La taille de la flamme produite par le chalumeau détermine la densité de la chaleur et par conséquent l’intensité de la combustion. En effet, plus la flamme est petite, plus la combustion sera intense, car, le cœur de la flamme est plus proche de la surface du bois. Le rendu du bois brûlé est fonction de l’intensité de la combustion et la couleur obtenue diffère d’un bois brûlé à un autre.

 

En raison de ces divergences, il faut tester les différentes intensités de combustion sur de vieux bois afin de comparer les diverses nuances obtenues. À la suite, vous saurez quelle est l’intensité à adopter pour atteindre le résultat que vous désirez. Lorsque vous commencez la combustion du bois au chalumeau, il faut déplacer la torche lentement d’un bout à un autre dans le sens des fibres pour avoir un rendu homogène.

 

De plus, le chalumeau doit être tenu à la même distance que la planche pour obtenir un résultat parfait. Si vous constatez de petites fissures à un moment donné, cela signifie que l’intensité de la combustion est forte et que vous devez la diminuer. Par ailleurs, il est important de brûler le bois en profondeur en particulier si vous souhaitez ensuite créer des contrastes intéressants.

 

 

Les finitions du bois brûlé japonais

 

 

 

 

 

Après la réalisation du shou sugi ban, il faut laisser le bois refroidir cinq à dix minutes environ. Par la suite, deux options s’offrent à vous : soit vous brossez le bois pour créer une décoration particulière, soit vous le laissez à l’état brut.

 

Le bois brûlé brossé

 

Pour obtenir une surface lisse et régulière, vous pouvez procéder au brossage du bois. Lorsque les planches sont brûlées en profondeur soit 3 à 5 millimètres, les veines de printemps et les veines de bois d’été sont également carbonisées. L’étape de brossage permet d’enlever les résidus de combustion et de sublimer la texture naturelle du bois. Pour ce faire, vous devez poncer le bois dans le sens de ses fibres avec une brosse métallique standard.

 

Au fur et à mesure que vous brosserez le bois, vous constaterez que les veines de printemps moins denses que celles d’été auront au final peu de carbone. Elles seront alors plus claires que les veines d’été, car au moment du brossage, le carbone s’estompera rapidement. Après le ponçage du bois, il reste souvent quelques résidus de suies. De ce fait, vous pouvez utiliser un chiffon humide pour nettoyer la surface du bois brûlé. Pour les grandes surfaces, utilisez un compresseur d’air.

 

Le bois brûlé brut

 

Pour ceux qui aiment bien l’aspect naturel du bois brûlé, il peut être exploité à l’état brut. Toutefois, la couche de carbone est très fragile. Il est donc crucial d’éviter qu’elle s’effrite. À cet effet, il est recommandé d’utiliser un protecteur de bois brûlé qui permet de fixer la couche de carbone et ainsi d’éviter son délitement.

 

Le vernissage du bois

 

À la suite du brossage, vous pouvez appliquer de l’huile de tung sol-éco à l’aide d’un pinceau large. La quantité d’huile de tung consommée est majorée de 10 à 30 % par rapport à un bois non brûlé. À l’aide du chalumeau, sécher l’huile en chauffant l’ensemble de la planche. Il faut régler la flamme avec moins d’intensité que lors de la combustion. L’objectif étant d’accélérer la pénétration en profondeur de l’huile.
Vous avez également la possibilité de déposer directement vos planches sur des bastaings et de les laisser sécher sans recourir au chalumeau.

 

 

Les avantages du bois brûlé shou sugi ban

 

Que ce soit sur le plan financier, technique ou environnemental, le bois brûlé shou sugi ban présente de multiples avantages.

 

Des fonctions exceptionnelles

 

La technique shou sugi ban permet au bois de résister contre l’humidité, l’attaque d’insectes et le feu. La carbonisation permet de créer une couche d’environ 3 millimètres d’épaisseur qui rend le bois imperméable. Il ne change pas d’aspect au contact de l’eau et de l’humidité. Cette particularité est très intéressante si vous désirez réaliser des œuvres en bois à l’extérieur de votre domicile.

 

Le bois brûlé perd la cellulose qui est une substance nutritive pour les insectes xylophages. Cela vous permet de ne plus recourir à l’application d’insecticides pour protéger votre bois. Par ailleurs, la couche de carbone est dure et devient plus difficile à incendier. Ainsi, le shou sugi ban permet d’apporter une protection naturelle au bois, garantissant des avantages économiques importants.

 

Des meubles ou objets en bois brûlé pour une longue période

 

Cette vieille technique permet de conserver le bois sur une longue durée. Sa résistance dans le temps à travers la carbonisation est un atout pour rentabiliser et optimiser son utilisation. En outre, cette méthode permet de rénover tous les vieux objets ou meubles en bois. En plus d’être très pratique, le bois brûlé propose de diverses possibilités esthétiques qui sont de plus en plus populaires.

 

Un outil de décoration au style rustique

 

Le bois brûlé est aujourd’hui très intégré dans la décoration intérieure et extérieure. De nombreux architectes et artisans ont adopté cette technique dans le but d’obtenir des couleurs variées en fonction du temps de brûlage, du brossage ou encore de la finition effectuée, allant du noir profond aux bruns délicats. Cet éventail de nuances permet aux designers de développer leurs esprits de créativités. En effet, on retrouve désormais des tables, des chaises et des tabourets en bois brûlé.

 

Le bois brûlé shou sugi ban est une technique d’origine japonaise qui s’est exportée vers d’autres cultures. Elle offre de multiples avantages en matière de longévité du bois, d’entretien et de protection contre les agressions externes. En plus de sa praticité, le bois brûlé apporte une touche particulière à la décoration intérieure ou extérieure de votre logement.

 

 

 

 

 

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