Bien que ce pays dispose de peu d'eau, 60 000 ha sont plantés en riz sur de petites surfaces à la fois il est vrai. La récolte est très artisanale et fait appel à une main d'oeuvre nombreuse. La seule machine employée est un tambour recouvert d'aspérités qui permet, à la main, de présenter les coupes pour recueillir les grains. Ce travail est très pénible à en juger par la sueur qui enveloppe les travailleurs ! Le Burkina importe 70 % de sa consommation de riz. Des études de 2011 font apparaitre que 600 000 ha pourraient être cultivés en riz mais l'importation de riz étranger, largement subventionné par les pays producteurs, laisse peu de chance à un tel développement. Peu d'eau, pas d'accès direct à la mer, sous-sol très pauvre concourent à la pauvreté de ce pays. Les habitants sont très attachants et semblent admettre leur condition avec philosophie. Je viens d'apprendre l'achèvement de la construction de la deuxième école par notre club en brousse (3 classes, 3 logement de fonction). Nous serons trois à remettre "les clefs" début novembre.
Vous comprenez peut-être un peu mieux les deux phrases en bas de mes posts :
"Notre vie s'éclaire lorsqu'on se tourne vers les autres"
"Vivre sans être utile à l'autre, c'est être bon à rien."
Je me dis souvent que nous avons beaucoup de chance mais nous n'en sommes pas souvent conscients.
Bonne journée à tous,
Gérard
