Je suis nouvelle sur ce forum et ai fait une petite recherche préalable pour voir si mon sujet avait déjà été traité ailleurs. Il semblerait que non (en tout cas pas pour la hauteur qui me concerne).
J'aurais besoin d'avis sur les différentes solutions possibles en grimpantes persistantes pour un mur qui remplacerait une séparation existante (photo jointe). Comme on peut le voir, j'ai déjà essayé d'habiller la séparation et ce ne fut pas une mince affaire. En effet, le jardin est enclavé dans une ancienne cour d'usines (en ruines, les usines) qui bloquent le côté Est et le côté Sud niveau ensoleillement. Le côté Ouest est moins pénalisé, puisque seul mon premier étage l'ombrage partiellement. Jardin d'ombre, donc, mais comme la séparation est composée de montants en acier de 5,50 mètres de haut et de tôle ondulée d'acier( couplée à de la tôle ondulée en matière plastique), ledit jardin peut devenir aussi froid que de l'acier ou aussi brûlant que de l'acier, selon que l'acier bloque la bise d'Est ou le soleil du midi en plein cagnard.
Seul Hedera Helix glacier s'est accroché dans ces conditions (enfin, accroché, c'est un grand mot : il préfère de loin envahir le gazon, comme de bien entendu...). La glycine de Chine a tenu 12 mois; le premier chèvrefeuille (persistant) est mort après 24 et le deuxième chèvrefeuille, caduc, est en phase terminale - pour des raisons nébuleuses mais radicales. Pour le reste, c'est fougère et pissenlit, avec les félicitations du jury pour les astilbes - qui n'en démordent pas -; la cytise rouge - gaillarde malgré le plein Nord -; et les iris de Sibérie, très heureux sous le trop plein du porche.
Finalement j'en suis arrivée à l'étape rachat de mitoyenneté et il serait envisagé de démolir la séparation en tôle ondulée et de la remplacer par un mur en blocs de béton (le moins cher : 25 mètres de long avec fondations, tout de même) qui serait aux 2/3 de la hauteur actuelle. Savoir, 3,50 mètres de haut côté Est et Sud (je sais, je sais...)
Personnellement je suis fan des jardins classiques (buis, gravier, formalisme 17è siècle) donc le lierre glacier garde mes préférences. Mais. Donner à ce lierre du support irrégulier et bien accrochant comme le béton, béton qui ferait la jonction à chaque bout avec les murs en brique de la maison, n'est-ce pas un formidable risque de retrouver ce lierre farceur filant droit au Sud et montant juste là où il n'est pas invité, à savoir sur le mur en brique et les fenêtres, plutôt que sur les blocs Ytong qu'il est censé cacher ?
Merci d'avance pour votre aide !

Le Rinart