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Végétarien, végétalien, végan ?

 

 

 

 

Que ce soit pour réduire l’impact sur l’environnement, par conviction religieuse, par sensibilité pour la cause animale ou pour éviter les problèmes de santé, les raisons de diminuer sa consommation de viande ou de produits animaliers sont nombreuses.
Certains vont plus loin que d’autres dans leurs démarches, chacun fixe ses propres règles et limites, parfois strictes, parfois moins, selon ses croyances et ses besoins.

 

Trois définitions :

 

Végétarien
Le végétarien est adepte d’un régime alimentaire qui exclut la chaire animale, soit la viande, les poissons et les fruits de mer.
Souvent, il consomme néanmoins les produits d’origine animale comme les produits laitiers. Certains s’autorisent certains aliments comme les oeufs, tandis que d’autres les rejettent.

 

Végétalien
Le végétalisme est parfois appelé « végétarisme strict ». Il s’agit d’un régime alimentaire qui exclut tout aliment d’origine animale et ne comporte que des aliments issus du monde végétal.

Les végétaliens ne consomment donc ni viande ni poisson, mais ils rejettent aussi les produits laitiers, les oeufs et le miel de leur alimentation.

 

Végan
Le véganisme va plus loin, puisqu’il ne se limite pas à un régime alimentaire: c’est un mode de vie. Le végan refuse catégoriquement toute forme d’exploitation ou de cruauté envers les animaux, quelles qu’elles soient. Pas question pour lui de se nourrir de produits issus du monde animal, ni même de porter des vêtements dont la fabrication a porté atteinte à la cause animale. Il exclut le cuir, la laine et la soie. Il dénonce tout produit cosmétique ou médicament ayant été testé sur les animaux.

 

Entre les pro-viande et les végans, qui rejettent toute exploitation animale, il existe une large palette de régimes alimentaires.
Tout parent vise le même objectif : garantir une alimentation saine à son enfant. Mais jusqu’où aller en respectant les apports nutritionnels nécessaires à son développement ?

Peut-on se passer de viande, pourtant traditionnellement considérée comme indispensable ?

Oui au végétarisme pour les enfants mais à condition d’être rigoureux, en respectant leurs apports nutritionnels et en conservant la consommation de certains aliments.
Le végétarisme qui est conseillé pour les enfants est celui où l’enfant va continuer à consommer des oeufs et des produits laitiers.
Ce qui est conseillé en pratique, c’est que l’enfant puisse consommer 500 ml de lait de croissance par jour, parce que ce lait de croissance est enrichi en fer et en zinc.
L’association de céréales et de légumineuses (lentilles, haricots blancs, pois chiches,...) est vivement souhaitée.
Le fait d’associer par exemple riz et lentilles va offrir un repas riche en protéines de haute qualité, de haute valeur biologique.
Ces protéines-là sont importantes pour la croissance de l’enfant.
Autre point important: pouvoir proposer des huiles riches en oméga 3, comme les huiles de soja, de colza, de lin ou de noix.

 

Et les carences dans tout cela ?
Il est recommandé de pratiquer un végétarisme plus modéré durant la grossesse et l’allaitement: manger des oeufs et des produits laitiers, assurer la complémentarité des protéines en combinant céréales et légumineuses lors d’un même repas mais aussi consommer des huiles variées, riches en oméga 3.
Avoir une alimentation végétalienne risque d’augmenter les carences, les manques en certains nutriments.
Par exemple il y a un risque de carences en fer, en calcium, en iode, en zinc, et point important, en vitamine B12, qui est très importante notamment pour le développement du cerveau du foetus.
C’est une vitamine qui pourrait manquer chez une maman végétalienne qui n’a pas une alimentation équilibrée, qui pourrait manquer dans son lait maternel.
Pour toutes ces raisons, le végétalisme est déconseillé durant la période de l’enfance, l’adolescence, pour les femmes enceintes et les femmes allaitantes.

 

Bébé deviendra grand...

Dans les premiers mois de la vie, le lait est la principale source de protéines.
Techniquement, la viande n’est pas nécessaire à l’équilibre.
Si on commence à en donner à partir de 6 mois, c’est plus pour une question d’allergènes ou de goûts.
La diversification alimentaire commence généralement par les fruits et légumes entre 4 et 6 mois.
Si la viande y est souvent ajoutée après quelques semaines, il est conseillé aux parents qui souhaitent s’en passer d’introduire les légumineuses entre 9 et 15 mois.
Les légumineuses, ce sont les lentilles, les haricots, fèves ou pois, ces plantes dont les fruits sont contenus dans des gousses.
Elles sont considérées comme des féculents car riches en amidon.
Les oléagineux, soit les fruits secs comme les amandes, les noix ou les noisettes, sont quant à eux ajoutés sous forme de purée dans l’alimentation de l’enfant à partir de 12 mois.
Mais attention, dans un régime végétarien, il faut maintenir le lait maternisé à chaque repas, dans la purée ou dans un dessert, par exemple.
Si l’enfant mange un repas sans lait de croissance, il faut toujours combiner des céréales et des légumineuses ensemble pour s’assurer qu’il consomme suffisamment de protéines.
Ce n’est que plus tard, vers 3 ans, que le soja peut être introduit dans l’alimentation de l’enfant.
Si on attend cet âge, c’est par mesure de précaution. Le soja et le tofu n’auraient apparemment pas d’influence sur le développement hormonal des enfants mais on n’en est pas sûr à 100%.
C’est aussi à partir de 3 ans que l’enfant peut manger de tout, pour autant que les parents prennent attention à combiner des céréales et des légumineuses dans un même repas.
Le lait maternisé, enrichi, peut alors être remplacé par des laits végétaux tels que les laits d’amandes, de noisettes ou de soja.
Ces laits contiennent la même teneur en calcium que le lait de vache.
Plus globalement, pour tous les enfants, végétariens ou non, il faut souligner l’importance des oméga 3, qui aident au développement et au bon fonctionnement du coeur et du cerveau.
Des acides gras notamment contenus dans les huiles de colza, de noix ou de lin.

 

 

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