Quelques idées de lecture

Message par **Marmotton** » lun. 22 juin 2015, 18:34

Bonsoir Chabichou,

J'ai déjà lu "entre mes mains le bonheur se faufile", il est bien également mais des trois romans de l'auteure c'est son dernier que j'ai préféré "la vie est facile ne t'inquiète pas".

Bonne soirée et bonne lecture bien au chaud à toi également.

PASCAL · Message par **PASCAL** » mer. 24 juin 2015, 09:40

Bonjour,

Après l'excellent "confident", je viens de commencer "La cravate" de l'auteure Austro-Japonaise Miléna MICHIKO FLASAR.

Bonne lecture, Pascal.

j-p · Message par **j-p** » dim. 28 juin 2015, 19:43

Il y a longtemps que je n'avais pas lu un "polar" aussi séduisant dans l'histoire que la conception du roman.
Pierre Lemaitre / robe de mariée (lu en poche)

http://www.livredepoche.com/robe-de-mar ... 2253120605

Message par **Marmotton** » dim. 28 juin 2015, 20:36

Bonsoir,

Merci JP pour ces références. Je n'ai jamais lu de livre de cet auteur qui a apparemment un grand talent, prix Goncourt pour "aurevoir là-haut" que pour les polars.

Je viens de retrouver la délicate plume de Aude Le Corff avec ce roman :

"Une nouvelle maison, pleine de charme, qui se révèle inquiétante. L'ancien propriétaire ombrageux qui s'impose. Lorsque la narratrice emménage avec son mari et ses enfants, elle n'imagine pas que sa vie va étrangement basculer. Quels souvenirs hantent le vieil homme ? Quelle réparation cherche-t-il auprès d'elle ? De quelle mémoire les murs de la maison sont-ils les gardiens ? Aude Le Corff livre un second roman subtil, qui sonde les fragilités de l'âme humaine et s'interroge sur les stigmates de l'Histoire".

N'hésitez pas à lire également son premier roman qui fut un coup de cœur pour moi et qui vient de sortir en Pocket :

"Chaque jour, Anatole s'interroge. Que peut bien raconter cette fillette, sous le bouleau de la cour de l'immeuble, aux fourmis et aux chats ? Un soir, Le Petit Prince à la main, le vieux professeur de français se résout à l'approcher : "Tu connais ?" Manon, huit ans, n'hésite pas longtemps. Depuis que sa mère est partie, elle n'a plus grand monde à qui parler. Peu à peu, leurs solitudes s'apprivoisent.
Et leur drôle d'amitié, née dans un bout de jardin, n'en est qu'au début de leur bout de chemin..."

Maintenant je découvre ce livre ayant reçu récemment le prix Maison de la Presse :

"Et si tout le monde pouvait changer de vie ? Foutu mardi, foutue pluie. Sur cette route d'Irlande qu'Hanna a prise tant de fois pour aller à son atelier, c'est l'accident. A l'hôpital, la jeune femme se lie avec Zelda, sa voisine de chambre de 85 ans, positive et joyeuse, experte en broderie. Mais Hanna sent un mystère chez la vieille dame, qui esquive toute question précise sur son passé. Que peut-elle avoir à cacher, à son âge ? Bientôt, Hanna découvre que Zelda Zonk était le nom d'emprunt de Marilyn Monroe quand elle voulait passer inaperçue.
Hanna sait bien que c'est absurde, Marilyn est morte il y a presque cinquante ans, et pourtant... Tout en menant l'enquête, Hanna commence à réfléchir au sens de sa propre vie. Est-elle vraiment épanouie dans ce hameau perdu, dans ce mariage routinier ? Si vraiment Zelda est Marylin, si elle a réussi à passer de la lumière à l'anonymat, pourquoi elle-même ne pourrait-elle pas changer de vie ? Une enquête savoureuse autour de Marilyn Monroe Une grande histoire d'amour, émouvante et intense."

Bonne lecture,

j-p · Message par **j-p** » dim. 28 juin 2015, 20:49

j'ai aussi adoré "Au revoir là haut" et mon amie a détesté!
faites vous votre opinion avec ca

mais ce roman ne ressemble pas aux autres et c'est un bon petit "pavé"

j-p · Message par **j-p** » dim. 28 juin 2015, 20:52

dans la liste que tu nous communique, j'aime bien le titre "les arbres voyagent la nuit". je vais voir dans notre "stock" bibliothèque
Depuis quelques semaines, à la demande des autres bénévoles, je fais partie aussi des bénévoles de notre petite biblio du village.

PASCAL · Message par **PASCAL** » lun. 29 juin 2015, 11:16

Bonjour,

Commencé hier soir "La Mecque - Phuket" de Saphia AZZEDINE.

Bonne lecture à l'ombre cette semaine, Pascal.

Message par **Marmotton** » mar. 30 juin 2015, 22:00

Bonsoir JP,

"les arbres voyagent la nuit", un joli titre pour une belle histoire. J'apprécie de découvrir des romans d'auteurs peu connus également.

C'est sympa de faire partie de l'équipe de bénévoles à la biblio, c'est mon cas également et j'apprécie beaucoup de conseiller les autres lecteurs et d'échanger des idées...

Effectivement Pascal, lecture à l'ombre cette semaine car il fait très chaud !

j-p · Message par **j-p** » mar. 30 juin 2015, 22:26

le dernier que j'ai "attaqué" il y a quelques jours très bien écrit à mon goût et passionnant!

le fil de Yo
http://www.editions-jclattes.fr/livre-l ... ine-598617

et pour mes débuts de vacances semaine prochaine dans le Tarn je viens de commander à ma petite librairie (en difficulté de tenir par ailleurs...) le roman de Eric Lange, animateur radio à une époque sur inter et ensuite sur le mouv. Émission de partage et d'histoires de Français autour du monde avec des tas de parcours atypiques (jeune, pas jeune, vacances, travail, 15 jours, 3 ans, a pied, en vélo, en solo, en famille...)

http://www.taurnada.fr/catalogue/thrill ... touristes/

A+

PASCAL · Message par **PASCAL** » mer. 01 juil. 2015, 10:16

Bonjour

Je vais commencer "Une maison au bord des larmes" de l'écrivaine Libanaise Vénus KHOURY-GHATA.

Bonne lecture, Pascal.

Chabichou · Message par **Chabichou** » mer. 01 juil. 2015, 11:50

je vais commencer le dernier livre de Tahar Ben Jelloun " au pays

Qui est donc Mohamed, le personnage principal d’«Au Pays»? C’est un travailleur et un père de famille modèle. Installé en France depuis plusieurs décennies, il n’a rien de l’immigré nostalgique, constamment révolté par sa condition et qui voit en l’immigration un ogre qui l’a ravie aux siens et dévoré sa jeunesse. Lui est heureux d’être un honnête ouvrier qui ne s’occupe pas de politique, fait son travail consciencieusement et consacre le reste de son temps à sa famille. Il ne comprend pas ces jeunes gens excités qui, la nuit, mettent le feu aux voitures de la cité et ne veut pas que ses enfants leur ressemblent. Leur révolte contre ce bon pays qui a accueilli leurs pères est, à ses yeux, proprement insensée.

Mohamed n’a pas de problème avec sa condition de travailleur immigré. Bien au contraire : son imminente mise à la retraite l’emplit d’une insupportable anxiété. Il craint qu’elle ne soit pour lui, qui n’a jamais rien appris d’autre que travailler, le début de la longue dégringolade qui conduit à la mort. A mesure qu’approche le fatidique premier jour de «l’entraite», sa vie devient un enfer d’angoisse. Tout ce qui avait l’aspect de l’évidence devient un sujet d’interrogation : le sens de l’immigration et de l’attachement aux lieux de la lointaine enfance, l’islam, de plus en plus confondu avec d’étranges appels à la destruction d’autrui, les relations entre parents et enfants dans cette Europe hostile, où on ne doit rien aux anciens sinon des mouroirs appelés «maisons de retraite»…

L’ogre de la retraite fait perdre à Mohamed ses repères et le fait basculer dans une progressive démence. Il pense échapper à la mort lente du désœuvrement (et aussi se replonger dans le monde des vieilles valeurs sûres) en retournant à son village, dans l’aride sud marocain. Tout bien réfléchi, son univers natal est le seul qui mérite qu’on le connaisse. Il rêve de vivre le restant de ses jours là où il est né, entouré d’une aimante famille, et être enterré dans un lieu plus familier qu’un anonyme cimetière de banlieue française. Pour convaincre ses enfants de le rejoindre, il fait construire une grande maison, dont la curieuse architecture achève de persuader les villageois qu’il a sombré dans une douce folie. L’absurde projet le libère des pesanteurs de la réalité et donne libre cours à ses fantaisies, lui qui a toujours été sobre et raisonnable. Il attend longtemps ses enfants mais aucun d’eux ne le rejoindra. La mort le guette dans cette grande demeure vide. Le retour au pays n’aura été qu’un retour illusoire.

«Au Pays», pour citer son auteur, est ainsi «un roman sur la condition humaine maltraitée par le destin et l’histoire» («Le Magazine littéraire»). Sans être un roman politique, il apparaît comme un concentré de la réflexion de Tahar Benjelloun sur l’immigration maghrébine en France, le racisme anti-arabe ou la différence entre l’islam en tant que foi et l’islam en tant qu’instrument d’accès au pouvoir. De ce point de vue, il apparaît comme le prolongement romanesque de ses essais politiques : «Hospitalité française» (1984), «Le racisme expliqué à ma fille» (1998) et «L’islam expliqué aux enfants» (2002).

Yassin Temlali
"
et le dernier Katherine Pancol" vu de l'extérieur"

e couple, au bout d'un moment, c'est montrer aux autres que tout va bien.
Une carte d'identité du bonheur à exhiber pour faire râler tous ceux qui ne baisent plus, qui s'engueulent, qui ne paient plus les traites. C'est comme la belle voiture ou la raquette de tennis toute neuve, les enfants bien tenus ou les photos où toute le monde sourit. IL N Y A PAS DE SOLUTION.

Alors un jour, Doudou s'en va. Elle abandonne son mari, ses enfants, son joli pavillon pour prendre la r

Chabichou · Message par **Chabichou** » ven. 10 juil. 2015, 18:25

un très beau livre "le collier rouge" de jean christophe rufin

Dans une petite ville du Berry, écrasée par la chaleur de l'été, en 1919, un héros de la guerre est retenu prisonnier au fond 'une caserne déserte.
Devant la porte, son chien tout cabossé aboie jour et nuit.
Non loin de là, dans la campagne, une jeune femme usée par le travail de la terre, trop instruite cependant pour être une simple paysanne, attend et espère.
Le juge qui arrive pour démêler cette affaire est un aristocrate dont la guerre a fait vaciller les principes.

Trois personnages et, au milieu d'eux, un chien, qui détient la clef du drame ...

Plein de poésie et de vie, ce court récit, d'une fulgurante simplicité, est aussi un grand roman sur la fidélité.
Être loyal à ses amis, se battre pour ceux qu'on aime, est une qualité que nous partageons avec les bêtes. Le propre de l'être humain n'est-il pas d'aller au-delà et de pouvoir aussi reconnaître

je vous le recommande chaleureusement, Marmoton , tu peux l'avoir en inter-biblio

Message par **Marmotton** » ven. 10 juil. 2015, 21:25

Bonsoir,

Merci Chabichou, je vais demander "le collier rouge" en prêt inter biblio, j'avais déjà lu de bons avis pour ce livre et ton avis me donne encore plus envie de le lire !

Je viens de lire le dernier livre de Grégoire Delacourt que j'ai bien aimé, beaucoup de poésie dans ce nouveau roman avec quatre histoires d'amour à quatre saison de la vie pendant l'été 1999 sur les pages du Touquet.

Je suis maintenant dans un thriller psychologique de Charlotte Link.

"Environ de Londres, de nos jours. Après avoir subi plusieurs semaines d'intimidation, deux femmes âgées sont assassinées à quelques jours d'intervalle. Selon la police, ces crimes portent la signature du même auteur. Non loin de là, Gillian Ward mène une existence apparemment sans histoire avec sa famille. Une vie parfaite aux yeux de Samson Segal, son voisin. Obsédé par Gillian, ce marginal passe ses journées à la suivre et à épier ses moindres faits et gestes.
Quand Tom, le mari de Gillian, est retrouvé mort dans leur maison, tué par l'arme ayant servi aux meurtres des deux vieilles dames, tous les soupçons se portent sur Samson, le guetteur."

Bonne lecture et bon week end.

PASCAL · Message par **PASCAL** » mer. 15 juil. 2015, 09:28

Bonjour,

Je débute "Le collaborateur et autres nouvelles " de Louis ARAGON.

Bonnes lectures estivales à tous, Pascal.

Message par **Marmotton** » mar. 21 juil. 2015, 16:51

Bonjour les amis lecteurs,

Je viens de passer un bon moment de lecture avec ces trois générations de sages-femmes, leurs joies, leurs doutes, leurs secrets...

"Entre l'Angleterre des années 1950 et les Etats-Unis d'aujourd'hui, un roman magnifique et émouvant, plein de suspense, de mystère et d'émotion, sur l'amour et les secrets qui unissent trois générations de sages-femmes. A sept mois de grossesse, Neva Bradley, vingt-neuf ans, doit se résoudre à annoncer l'événement à sa mère et à sa grand-mère. Mais comment leur dire que le père ne fait pas partie du tableau et qu'elle compte bien élever l'enfant seule ? Un choc pour Grace.
Aussi exubérante que Neva est réservée, Grace n'a jamais vraiment su communiquer avec sa fille. Et aujourd'hui moins que jamais : elle qui a grandi sans présence paternelle souhaite plus que tout préserver son futur petit-enfant du sentiment d'abandon dont elle a souffert toute sa vie. A quatre-vingt-trois ans, Floss, la grand-mère, ne dit mot. Et se laisse aller à ses souvenirs : ceux d'une mère célibataire qu'un drame avait poussée à quitter l'Angleterre et les siens, pour se reconstruire avec son bébé de l'autre côté de l'Atlantique.
Et tenter d'oublier. Alors que l'incompréhension se creuse entre la mère et la fille, la grand-mère, elle, le sait : l'heure est venue de parler ; de briser le sceau de secrets vieux de soixante ans, quoi qu'il en coûte...".

Je découvre maintenant le dernier roman d'Isabel Wolff qui me plaît beaucoup. C'est apparemment un livre moins léger que ses précédents d'après les avis que j'ai pu lire. Je ne sais pas comparer car c'est le premier que je lis de l'auteure.

"Jenni est ghostwriter : elle prête sa «plume fantôme» aux récits de ses clients. Hantée par une tragédie survenue dans son enfance, ce travail lui convient parfaitement. Elle préfère se réfugier dans les souvenirs d'autrui plutôt que de ressasser les siens. Klara, petite fille pendant la Seconde Guerre mondiale, a passé plusieurs années dans un camp d'internement à Java, sous l'occupation japonaise.
Elle n'a jamais parlé de ce qu'elle a vécu, mais à l'approche de son quatre-vingtième anniversaire, elle comprend qu'il est temps de partager le drame de sa vie. Tout en amenant Klara à raconter son enfance et à dévoiler un épisode méconnu de l'histoire mondiale, Jenni est contrainte de revenir sur son propre passé. Klara et Jenni parviendront-elles à s'entraider pour apaiser leurs fantômes ?".

Bonne lecture.